Dernière journée dans les Pouilles donc et une envie : se baigner le plus possible, plus que les derniers jours où quelques criques salvatrices et baignades rapides nous avaient fait le plus grand bien. Mais d’abord, à la fraîche, on fait un petit tour de Taranto, ville de contrastes par excellence car dotée de trois visages séparés par une petite mer intérieure. Oui, trois villes… La première est exclusivement industrielle et difficile d’en faire abstraction au vu du nombre de cargos qui croisent non loin de ce qui est le plus grand port industriel de la région. La seconde, à l’est, une ville nouvelle aux artères aérées et flambant neuves. Et enfin au centre, le quartier historique, pauvre, décharné et décrépi, un peu mal famé aussi mais définitivement le seul qui a une âme. Alors on s’y perd, un peu comme dans tous les villages car la petite île qui l’abrite en a la taille. Et si vous voulez boire un bon café dans le quartier neuf, c’est là :
- Lino’s Coffee, 78 Via d’Aquino, Taranto
On file ensuite se poser au bord d’une crique pas loin de Toretta Mare pour savourer l’eau translucide, calme et turquoise… On est en Italie là ? Oui oui, mais ici, on appelle ça les Caraïbes de l’Italie. Tout s’explique. Gros avantages des criques et de cette côte sauvage soit dit en passant : il y a peu de monde… la plupart des aoûtiens ayant une grosse préférence pour les plages payantes (une institution en Italie… quels cons) et sablonneuses. Or, pour moi, il est tout simplement hors de question de payer pour m’allonger sur une plage, voilà qui est dit.
Prochaine destination : Campo Marino. Un pique-nique sous les arbres, une délicieuse petite sieste en toute quiétude, un parasol en plein soleil et là-aussi une eau paradisiaque. On resterait bien là toute l’après-midi. C’est ce qu’on a fait au final.
La journée est passée très vite au final, alors il a bien fallu trouver un endroit où se poser pour savourer le couchant. Porto Cesareo était absolument parfait pour ça : une grande anse emplie de bateaux, de petits ilots qui parsèment l’horizon et un bon petit verre de vin dans un bar bordant l’eau…
Retour à Lecce pour la nuit, la journée du lendemain s’annonce longue puisqu’il faut remonter jusqu’à Salerno, à quelques kilomètres de Naples. Sera-t-elle belle alors que la fin approche… ? Réponse demain.