Depuis Palau, le ferry nous emmène tranquillement, voiture incluse, jusqu’à la ville de la Maddalena située sur l’île du même nom. En voiture, on quitte vite ladite ville, sans grand intérêt, pour la route côtière qui part vers le sud pour remonter sur le point culminant de l’île. Vue splendide garantie.
On aperçoit Cala Francese et l’Isola Spargi au loin avant de faire un premier arrêt natation, obligatoire dans ces endroits totalement préservés et faiblement bâtis. Les paysages font du bien après ceux de la Costa Smeralda.
Au nord, la route trace de grandes courbes suivant la mer. A l’est, c’est la Cala Spalmatore qui sert de halte sur sa plage toute de rouge vêtue, face à une muraille de granit. L’île de la Maddalena a décidément de jolis charmes sauvages à faire valoir.
Traversée de la jetée permanente qui mène à l’Isola Caprera qui abrite entre autres choses la demeure de Garibaldi qui acheta l’île pour en faire son refuge, son espace de repos et qui y interdit toute construction. Tout simplement. Quelques agriturismo ont fleuri mais dans l’ensemble, c’est vierge, vierge et vierge.
De nombreux chemins de randonnée partent des quelques routes pour s’enfoncer dans les roches et la faible végétation. On s’y engage sur quelques centaines de mètres avant de faire demi-tour, clairement pas équipés pour crapahuter là-dedans ! Mais que c’est beau.
Mais Caprera, ce sont aussi des baies et des plages splendides (pour changer) ! Accessoirement, on y croise des cochons sauvages. Bon, sauvages… Pas farouches dira-t-on mais nullement intéressés par nos activités. Rien de plus bizarre que de voir les herbes hautes bouger, prendre une bouffée de stress et voir soudain un groin rosâtre émerger de là, suivi de petits yeux calmes et de plein de poils rêches. J’avais presque envie de lui faire un câlin mais je pense avoir bien fait en m’abstenant.
Il est temps de repartir, dernier regard sur sur la ville et les quelques bateaux qui font encore la traversée…
Légère pointe de regrets quant à Caprera qui mériterait quelques jours de randonnée, perdus dans la nature. Une prochaine fois.