Sicile – Eraclea Minoa et la Scala dei Turchi

Dans la foulée de la matinée passée à la Vallée des Temples, je suis allé faire un tour sur un autre site que je n’avais pas prévu de visiter, pensant passer plus de temps dans la fameuse vallée : Eraclea Minoa. Et quelle bonne idée c’était ! Le site grec, l’un des plus vieux du bassin méditerranéen est magnifique quoique assez mal conservé si l’on excepte le théâtre, en réfaction lors de la visite. Une fois rentré sur le site, on se balade au milieu des prés et des petites collines avec un paysage fabuleux : la côte africaine de la Sicile est de loin la plus belle… mer turquoise, champs d’ocre et de vert mêlés… un vrai délassement pour l’œil. Décidément, grecs et romains savaient choisir leurs emplacements !

Et puis juste à 50 mètres de l’entrée du site, un petit chemin permettait de longer la falaise et de dominer la plage où j’ai passé quelques heures à ne rien faire, un repos bien mérité après cette matinée de balade et un passage à Sciacca pour le déjeuner (une jolie ville à découvrir pour son promontoire qui domine la mer, rien d’autre). Parfait… En tout cas, il faudra revenir sur ces plages, peut-être les plus belles de l’île ?

Fin d’après-midi, la Scala dei Turchi m’attend, il paraît qu’il faut y aller à ce moment là… Quelques kilomètres, une recherche de l’endroit pas forcément évidente, des panneaux un peu aléatoires et finalement l’arrivée tout en bas d’une côte à la pente plus que marquée, vous pensez qu’on y est ? Tout sauf ça. Il reste encore 800 mètres de marche pour rejoindre le site, voilà qui garantit une tranquillité parfaite et surtout un site en bel état. Et quel site ! Jugez sur pièce…

Quelle journée… Vallée des Temples, Eraclea Minoa et ses plages et pour finir la Scala des Turchi… le tout avant de revenir dans le restaurant dont je vous parlais, Per Bacco, pour un scénario identique : deux personnes dans une rue, personne, une seule table, une bonne bouteille, une assiette généreuse et goûtue… Vous comprendrez bien volontiers que j’ai eu beaucoup de mal à revenir de Sicile.