Crète – balade à Héraklion et visite du musée archéologique

Quand on pense à la Crète, on pense entre autres choses à la civilisation minoenne… et je ne pouvais pas dignement quitter l’île après ce second – et sûrement dernier – séjour dans l’île sans justement visiter le musée archéologique à Héraklion, lieu de convergence de toutes les découvertes majeures de l’île.

Une fois la voiture pleine à craquer garée dans l’un des parkings souterrains de la ville (on vous prend la voiture et on l’embarque, avec la clé, il faut avoir confiance… mais ils travaillent bien !), direction le musée. Il y a tellement à dire, tellement à voir.

Le musée se découpe en plusieurs périodes, traitant du néolithique puis des périodes de l’âge de bronze, pré-palatial, proto-palatial et néo-palatial, correspondant donc aux différentes « strates » des palais minoens, les nouveaux ayant tendance à recouvrir les anciens.

Impossible de vous montrer l’ensemble des pièces du musée de Héraklion et puis quel intérêt ? Voici plutôt une petite sélection, mais alors vraiment petite, de 12 photos par période et une injonction : foncez voir ce musée, il est d’une richesse incroyable.

Néolithique :
Prépalatial :
Protopalatial :
Néopalatial

(j’ai menti, il y aura plus que douze photos de cette section à tomber par terre !)

36 photos plus loin, beaucoup plus en vrai en stock… je finis dans la section des sculptures archaïques à romaines, avec de superbes pièces, dont je vous fais grâce. Sachez enfin que la section hellénistique à l’étage était bien malheureusement fermée ! Vous m’aurez compris en tout cas : le musée archéologique à Héraklion doit être visité, si possible avant toute visite de palais minoen… La mise en perpective de ces lieux de culte et de pouvoir et la profondeur de l’histoire sous nos yeux ébahis est réelle, nécessaire.

Pour continuer d’occuper ma journée avant de prendre l’avion, je me balade en ville, passant pêle-mêle devant la fontaine Morosini, puis la fontaine turque et celle de Bembo. Il y a aussi la cathédrale, ou encore la petite église d’Agios Titos. Plein de jolies choses que l’on peut découvrir au gré d’une courte flânerie en ville. Héraklion, on ne va pas se mentir, ne présente guère d’attraits pour le visiteur, si ce n’est le musée précédent et quelques points énoncés ci-dessus.

Ceci dit, il ne faut pas oublier pour terminer d’aller faire un tour dans la petite église voisine de la cathédrale : Agia Ekatérini, reconvertie en musée d’art chrétien « Sainte Catherine-du-Mont-Sinaï ». On y découvre une splendide collection d’icônes, avec notamment de nombreuses oeuvres d’Akotantos mais aussi de Damaskinos qui forma El Greco. Ce n’est pas tout, car il y a de nombreuses autres icônes en sus des six pièces du maître, toutes plus belles les unes que les autres. Je ne suis pas un grand fan d’icônes à la base mais je dois bien avouer que j’ai été ravi de cette ultime escale avant de filer à l’aéroport !