Voici venu le dernier jour de cette première partie de séjour aux Canaries. J’ai bien prévu de revenir sur Tenerife pour quelques jours en toute fin de vacances mais j’ai un ferry pour la Gomera à 17h30, comme l’année précédente ! La différence, toutefois, c’est qu’il fait beau par rapport à la dernière fois… et je me souviens très bien d’avoir raté le mirador d’El Asomadero qui trône juste au dessus de notre logement (nous avons le même cette année…). C’est l’occasion de corriger ça tout en découvrant un nouveau barranco et de nouveaux sentiers.
Le départ se fait donc directement depuis la maison, à la recherche d’un sentier rural qui passe normalement à quelques encablures. C’est effectivement le cas au tout début mais la suite se complique et je finis par couper en bordure de champs pour retrouver la route voisine et filer retrouver un autre point de jonction avec le barranco, ce qui me pousse à frôler un poulailler semi-industriel. Il est toujours trop tôt pour ce genre d’odeurs et c’est encore plus vrai de bon matin, alors qu’il fait beau, frais et que la vie est belle.
Je m’engage alors dans une longue et belle montée à travers bois, dans une ambiance extrêmement calme. Je ne suis pas bien loin du sentier que j’avais arpenté l’an passé et j’en retrouve les paysages, mais sous un franc soleil. La vallée de la Orotava et la côte nord dans son ensemble se dévoilent sous mes yeux au gré des trouées dans les arbres ou des passages en balcon du sentier. La randonnée pourrait à dire vrai s’arrêter là car le mirador d’El Asomadero, n’offre pas nécessairement de vues plus belles ou dégagées sur les alentours, étant entouré d’une végétation assez dense.
La descente, en revanche, offre son lot de nouvelles vues, soit directement sur la côte nord, soit au travers des frondaisons qui s’éclaircissent ici et là. Finalement, ce qui est beau avec le mirador d’El Asomadero, c’est le chemin pour y aller et celui pour en descendre ! Le dernier barranco est d’ailleurs de toute beauté, il s’agit en fait d’une partie un peu plus large de celui du poulailler, avec quelques maisons et champs nichés sur ses flancs. A quelques pas à peine de Los Realejos, cela ressemble fort à un petit paradis où on aimerait s’éterniser et cultiver notre jardin. Un jour, peut-être.
Les photos de la randonnée du mirador d’El Asomadero :
