Canaries – Gran Canaria – Jour 2 – randonnée au Roque Nublo

Seconde journée et premier réveil à Gran Canaria. Un petit tour le long des différentes fenêtres de l’appartement me permet de voir rapidement que le ciel s’est largement dégagé sur l’ensemble de l’île et notamment sur les hauteurs. Bonheur. Direction l’un des symboles de l’île, situé en son cœur : le Roque Nublo.

La météo étant toutefois particulièrement bonne, je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas profiter des plus hauts sommets de l’île alors qu’ils étaient dénués de nuages, chose assez appréciables pour des endroits qui se nomment « nublo » et « nieves ». Me voici donc dans un premier temps au Pico de las Nieves, le point le plus élevé de Gran Canaria mais avant, un petit arrêt « mirador »… avec le Roque Bentayga en plein centre !

Le Roque Nublo est admirable depuis ce point de vue incroyable, splendide balcon donnant sur la gigantesque caldeira de l’île. Au loin, derrière le Roque Bentayga, le Teide domine son petit monde canariote tandis que de l’autre côté, ce sont les montagnes du sud que l’on découvre, avec au loin les drôles de dunes de Maspalomas. Quelle entame pour cette première « vraie » journée sur l’île !

Cette fois-ci, c’est bon, je redescends vers le Roque Nublo et son petit parking bien rapidement comble. Je trouve heureusement une place, n’ayant guère peur d’endommager mon magnifique carrosse (un Tourneo Connect diesel, je le redis !).

C’est parti pour la randonnée n°4 du Rother sur Gran Canaria, qui va me mener vers le petit hameau de la Culata. La balade commence par une petite remontée de la route jusqu’à un autre mirador et s’enfonce ensuite dans la forêt en direction d’un barrage. C’est ensuite une jolie remontée à travers bois, avec assez peu de vues sur les alentours mais une ambiance bucolique à souhait.

Une fois atteinte la Degollada de la Cumbre, le chemin bifurque ensuite vers le fond de la vallée et le fameux village aperçu plus tôt. Le Roque Nublo domine les environs de sa silhouette si singulière, dressée au milieu d’un horizon aujourd’hui dénué de nuages.

Il n’y a personne. Sur ce bout de randonnée annoncé pour 4 heures au total, j’aurai croisé en tout et pour tout une douzaine de personnes. On atteint pour finir le village reculé de la Culata, adorable et romantique avec ses petites fermes, sa jolie église et ses quelques bars et restaurants. La douceur de vivre, ici, est indéniable.

Il faut maintenant remonter du fond de la vallée vers le Roque Nublo et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça grimpe bien sec, avec pas loin de 500 mètres de dénivelée à absorber en à peine une heure de marche ! Le chemin dépasse quelques jolis coins et autant de maisons plus ou moins abandonnées sur les flancs de la montagne.

Lors de la montée, je décide à un moment de bifurquer à gauche, faisant fi du parcours d’origine pour combiner cette n°4 et la n°2 qui fait le tour du Roque Nublo. Ce bout de chemin, faisant la jonction, permet de rejoindre le Roque Nublo par le dessous, profitant ainsi de belles vues à travers la pinède sur sa silhouette singulière.

Il est désormais temps de l’aborder de plus près, le Roque Nublo. Direction son point d’accès en en faisant le tour dans le sens anti-horaire depuis la jonction entre mon sentier et le tour habituel du gros pépère rocheux. La plupart des touristes se contentent en réalité de faire la jonction entre le parking et l’esplanade du Roque Nublo. Il y a foule, à dire vrai, à cet endroit, même si l’heure du moment, en milieu d’après-midi, aide à avoir un calme relatif.

Le Roque Nublo est une merveille vue de loin et il serait dommage de ne pas en faire le tour. Il faut aussi l’aborder de plus près et se balader sur les falaises abruptes qui le bordent pour continuer d’en prendre la mesure. Certains petits chemins donnent accès à de fantastiques esplanades à ses pieds, où l’on se sent maître du monde, avec toujours le Teide pour nous regarder de haut, au loin. C’est qu’il me manquerait, le bougre.

Le Roque Nublo mérite indubitablement son statut de symbole, offrant des vues incroyables par temps dégagé sur l’ensemble de l’île et plus spécifiquement sur la démente caldeira verdoyante qui constitue le cœur de l’île de Gran Canaria. En clair : c’est une petite (grande) (très grande ?) merveille pour le randonneur qui sommeille ou s’assume en vous !

La carte de cette journée de randonnée  :

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