Canaries – La Palma – Jours 1 & 2 – retour au paradis et randonnée à Las Tricias

J’ai envie de hurler « ENFIN ! » alors que les roues du vol Tenerife / La Palma touchent le sol de la seconde après avoir rapidement longé sa côte est et les flancs de la Cumbre Nueva. Cette île, c’est ma préférée de tout l’archipel des Canaries, un petit paradis dans lequel j’attendais de revenir avec impatience et c’est chose faite en cette fin d’année 2018.

Avant de vous détailler le bonheur de cette grande semaine passée sur place, je rembobine toutefois d’une petite heure pour vous montrer quelques images du décollage de TFN. Je m’étais placé sur le flanc gauche de l’appareil et bien m’en a pris ! Le coucou à hélices a décollé vers le sud-est avant virer à gauche pour une beau demi-tour, offrant des vues superbes sur Tenerife.

Pour ma première journée à La Palma, le programme est très simple : récupérer la voiture chez CICAR, faire les courses, faire le plein de rhum chez Ron Aldea et me baigner au pied de la distillerie, dans les superbes piscines naturelles aménagées de Charco Azul ! Ensuite, prendre la belle route du Nord de l’île et arriver à Puntagorda où je vais loger les cinq premiers jours.

Cela a du bon, de connaître un endroit qu’on adore… On y retrouve ses marques, on prend du plaisir facile de nouveau, on savoure. Cela faisait à dire vrai longtemps que je n’étais pas revenu à un endroit déjà « connu » et j’ai compris pendant un moment celles et ceux qui reviennent souvent dans leur petit paradis. Reviendrai-je à l’avenir de façon régulière à La Palma ? Il y a un risque…

Le lendemain, je fais « simple », à savoir une randonnée en boucle au départ de l’arrêt de bus en haut de Puntagorda. Il s’agit de la randonnée 34 du Rother sur La Palma (disponible en anglais) et elle traverse forêts et plantations d’amandiers, de village en village. C’est un régal, surtout que le fenouil sauvage est partout et qu’il y a encore un grand nombre d’amandes sur les arbres…

Le début est toutefois plutôt ombragé avec la descente puis la remontée au travers du joli barranco de Izcagua. On débouche bien vite, en évitant de glisser sur les épines de pins, sur le toujours croquignolet village de Las Tricias, avec ses jolies maisons, ses belles plantations et jardins : le petit paradis de La Palma.

Le sentier devient alors route, ou du moins chemin carrossable pour tracer vivement à travers le village et la pente. Cela grimpe sec entre les maisons, alors que le soleil y va gaiment de ses rayons. On en profite pour admirer quelques maisons ici et là, avant de traverser la grande route en surplomb du village et continuer l’ascension à travers champs, les maisons se faisant nettement plus clairsemées.

La forêt de pins refait alors son apparition et le chemin continue à travers bois, grimpant sans cesse. A un croisement, on rebrousse rapidement chemin vers un promontoire, celui de Tricias, qui domine le village. La vue est bien malheureusement bouchée par les pins… Aucun respect pour les panoramas, ces arbres !

Après avoir rejoint de nouveau le sentier principal, on bifurque sur la gauche pour aller toujours plus haut, le chemin passant tantôt sur la petite route communale, tantôt à travers pente. Les vignes se laissent entrevoir, les amandiers sont en fleur, il y en a pour tous les goûts et l’ensemble est si agréable à voir, à traverser, paisible. Au bout de cette « impasse », il y a le Kiosco Briesta, un restaurant assez connu en bord de route, avec un joli petit coin pas loin pour déjeuner.

La suite du chemin, là-encore après avoir rebroussé chemin, mène à Mataburros, un hameau paumé au milieu de la montagne, avec quelques maisons qui ont un air de paradis perdu, un vieux moulin remis en état et quelques autres bâtisses ici et là. De vieux puits se laissent également entrevoir tandis que le chemin communal descend la pente vers Puntagorda.

C’est parti désormais pour une belle descente sur les flancs du barranco de Izcagua, jusqu’à rejoindre après un temps qui m’a paru assez long à dire vrai (la randonnée fait 5h15 au total !) mon point de départ à Puntagorda. Ne restait alors plus qu’à reprendre la voiture et filer à Las Tricias pour boire un verre chez les adorables hippies allemandes de Bio Cafe Finca Aloe.

Le ciel s’est obscurci, le vent s’est levé. Un espoir subsiste de pouvoir se baigner malgré tout, au petit port de Puntagorda. Il y a là un menu bassin aménagé mais le vent violent qui souffle au ras des flots rend toute baignade suicidaire ! Le spectacle est en tout cas au rendez-vous… la baignade, ce sera pour un autre jour !

La carte de ces deux premières journées à La Palma ?

Où louer une voiture à La Palma ?

Un nom, un seul et je l’ai déjà écrit partout ailleurs : CICAR ! Voitures 100% assurées, flotte moderne, site nickel, personnel adorable. La référence sur place.

Où boire un verre à Las Tricias ?

Le Bio Cafe Finca Aloe, découvert il y a deux ans, est toujours ouvert dans la partie basse du village ! Pour y accéder, il vaut mieux marcher mais pour les plus joueurs, il y a la possibilité de descendre en voiture jusqu’aux abords de la propriété. Places de parking très rares… et souvent privées. Ne faites pas n’importe quoi. Le mieux, je l’ai dit, est bien de marcher, ça permet d’ouvrir l’appétit puis de digérer les délicieux gâteaux…

Où loger à La Palma pour découvrir la côte Nord ?

J’ai choisi Puntagorda pour la première partie du séjour. Je ne vous cacherai pas que j’aurais préféré être un peu plus centré sur la côté nord, du côté de Hoya Grande, mais l’offre locative était inexistante. Puntagorda reste bien pratique car permettant d’accéder rapidement au nord, mais aussi au coin nord-ouest plutôt isolé, sans oublier les flancs ouest de la caldera. Bref : c’était plutôt pas mal au final, avec de nombreux commerces, quelques bars et ainsi de suite. Sans oublier le génial marché des agriculteurs le weekend. Et cette petite maison au calme avec une jolie vue