Tehanu – Contes de Terremer – Le vent d’ailleurs – Ursula Le Guin

Le dernier tome de Terremer vient de tomber de mes mains. Cette fois, ça y est, le cycle de Terremer est achevé, Ursula Le Guin a bouclé la boucle avec "Le vent d'ailleurs", tout juste paru en poche, et je suis partagé entre la joie de m'être plongé dans un univers splendide et la tristesse de le quitter. Sentiments très semblables à ce que j'avais ressenti en lisant les Adieux et retrouvailles de l'Assasin royal de Robin Hobb.
Est-il utile de répéter ici que Terremer est un géant parmi les cycles majeurs de la Fantasy ? Un univers construit, cohérent, riche ; des destinées uniques ; une réflexion constante sur la destinée des peuples, sur les relations homme-femme, sur la relation à l'environnement mais aussi sur la quête imbécile de l'éternité. Ce sont là bien peu de mots, et surtout de bien mauvais mots, pour définir ce qu'est Terremer : lisez-le pour comprendre en ayant bien conscience qu'Ursula Le Guin est une femme de génie, en plus d'être quelqu'un de très engagé et attaché à la sociologie et au féminisme.
 
Quelques larmes plus loin, c'est terminé. Dernière page avalée lentement, il faut prendre le temps de savourer ces derniers mots. Quelle joie d'en finir avec ce monde réunifié, quelle tristesse de le quitter. Si vous n'avez encore pas lu ces livres (ou bien pas tous), je vous conseille très fortement de le faire. Comme d'hab, en somme !