Ducati au Salon de la Moto – retour à la moto en 2014 ?

Dix ans que j’ai mon permis bécane. Dix ans que je ne suis pas monté sur une moto. Dix ans que je veux acheter un Monster de chez Ducati. Certes, j’ai aussi rêvé d’autres constructeurs, d’autres modèles, mais le Monster garde une place à part dans mon cœur. Pas le 696, pas le 1200 : le 796. Le modèle existe depuis 20 ans et est renouvelé cette année via la version 1200. Au menu, 145 chevaux en version S, 127 Nm de couple, une nouvelle déclinaison du moteur Testastretta 11° DS, tableau de bord TFT et de nombreux autres détails d’optimisation du châssis, du système de freinage ou encore des différents modes de conduite… Le Monster évolue avec son temps.

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Dans une toute autre philosophie, j’aime beaucoup l’Hypermotard SP de Ducati. Le problème est que je suis un nain et qu’avec cette moto, j’ai d’autant plus l’air d’un nain, mes pieds touchant à peine (pour ne pas dire « pas ») le sol. Hum. Reste que j’adore ce genre de bécanes, totalement tournées vers le fun et la glisse pour peu qu’on sache s’en servir, sans oublier ces photos prises en Toscane sur des routes que je connais désormais bien ! (autrement dit j’irais bien faire un tour là-bas)

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Il y a également les Streetfighter et la Diavel. Ces motos me parlent moins mais j’ai ouï dire que la Diavel était « un vélo » à manier. Du coup j’essaierais bien.

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De l’autre côté de la gamme, il y a un nouveau « monstre », découvert lundi dernier lors de la soirée d’inauguration du Salon de la Moto de Paris : la 1199 Superleggera. Incroyable. Monstrueuse. Plus de 200 chevaux, 155 kg, c’est une vitrine technique et stylistique. Titane, magnésium, carbone et autres matériaux exotiques participent de la recette explosive de ce qui doit être une folie absolue à conduire. Le châssis et les jantes en magnésium sont combinés à une selle porteuse en carbone, une batterie Li-Ion, une ligne d’échappement en titane, des fourches allégées chez Öhlins et une carrosserie en carbone pour minimiser le poids. Il en va de même du côté du moteur avec des inserts tungstène dans le vilebrequin, des bielles et des soupapes d’échappement en titane… Le prix ? N’en parlons pas, cela ne sert à rien sur ce genre d’objets en série très limitée.

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Cette (re)découverte de la gamme Ducati m’a fortement donné envie de me remettre à la moto, de m’équiper en 2014, de me mettre aux essais lifestyle puisque je ne veux surtout pas aller chercher la performance sur circuit ou ailleurs. Je me demande simplement si je suis assez intelligent pour rester raisonnable au guidon de ces jouets désirables et délicieux. J’en discutais sur le stand avec un autre blogueur : quand on monte sur une moto pour partir en balade, il faut penser à rentrer et éviter les zones évidentes de danger : la nuit, la fatigue, etc.. C’est peut-être ça la clé, nonobstant les impondérables qui rendront toujours la moto plus dangereuse que l’auto.

Il n’empêche. J’en ai envie depuis quelques temps. Craquer ? Ne pas craquer ? Reprendre quelques heures de cours, pour commencer.