Savoie – randonnée au sommet du Lancebranlette

Quand on a la possibilité de faire deux randonnées dans une seule et même journée, pourquoi se le refuser, n’est-ce pas !? Bon, en vérité, c’était un peu raide à la fin… mais ça en valait la peine. Après le lac du Retour le matin, j’ai pris la direction du col du Petit-Saint-Bernard pour une nouvelle ascension, à la frontière italienne. Le sommet visé pour le coucher du soleil ? Le Lancebranlette.

Au départ de l’hospice du Petit-Saint-Bernard, le sentier s’élève à travers les prés, malheureusement parfois bercé par le bruit des motos arpentant la route entre la France et l’Italie. Les lignes haute-tension sont également visibles mais tout cela ne tarde pas à disparaître après la première portion d’ascension.

On atteint alors le niveau du Lac sans Fond, peu ou prou. Il s’agit d’un autre point d’intérêt de la zone mais, a posteriori, je suis plutôt de ne pas y être allé tant il doit être couru et la vue, certes belle, ne vaut pas celle d’autres lacs. En revanche, la vue depuis les schistes du Lancebranlette sur le lac rentrant peu à peu dans l’ombre est splendide.

Les multiples chamois qui peuplent les pentes ne s’y sont pas trompés : on est bien à la frontière franco-italienne ! La montée, en lacets désormais, se fait sans grande difficulté technique, jusqu’à atteindre une petite table d’orientation, gardée par un chamois. Un banc, gardé par un chamois lui-aussi, est juste à côté. Le sommet n’est plus très loin mais d’ores et déjà, la vue subjugue.

D’un côté, le Mont Pourri bien sûr. Au loin, le Cervin et l’Italie, ainsi que la Suisse. Et il y a bien sûr le massif du Mont Blanc, au soleil descendant voire couchant, que l’on croirait pouvoir toucher. C’est un coin idéal pour dîner, vous l’aurez compris, à regarder la lumière baisser, encore et encore, plongeant les vallées dans l’ombre peu à peu et teintant de rose les plus hauts sommets.

En bref : le Lancebranlette n’est peut-être pas le sommet le plus charismatique ou splendide qui soit, mais les vues qu’il offre au couchant valent plus qu’un coup d’oeil ! Surtout, à cette heure-là, vous bénéficierez du calme revenu sur le fameux col du Petit-Saint-Bernard et pourrez à la descente profiter la route pour vous seuls. Elle est pas belle, la vie de randonneur de fin de journée ?

La carte de la randonnée :