En balade à Courances et à Gillevoisin

Nouvelles balades dans une région plus que chargée en lieux de charme : l’Essonne. Car oui, il y a Gillevoisin, mignon et Courances, exceptionnel ; mais il y a aussi Chamarande, Saint-Jean de Beauregard et plein d’autres. Je crois que j’ai en fait découvert une espèce de gisement de lieux fantastiques pour des balades du weekend en région parisienne.

A l’origine ce samedi là, j’avais prévu d’aller découvrir Chamarande mais il s’est avéré que c’était aussi la volonté de tous les agents de l’Essonne ! C’était la Fête des Agents, tout simplement. Autrement dit, il y avait foule et les voitures se retrouvaient parquées à côté de Gillevoisin, son château mignonnet et sa ferme pédagogique parsemée de lapins en goguette, allongés tels des pachas dans l’herbe, toisant chèvres, moutons et autres bestioles. L’endroit vaut le détour mais nous l’avons rapidement quitté, fuyant la foule pour la quiétude de Courances.

Courances donc, site classé, jardin remarquable, une sorte de monument que l’on approche quelque peu impressionné, remontant l’allée de platanes centenaires vers le corps principal et surtout en ne soupçonnant pas l’étendue fantastique du domaine. Sous un rayon de soleil, le château et ses douves se dévoilent, lourds d’une histoire chargée et d’un passé récent tumultueux et ayant présidé à sa renaissance.

Je passe sur le jardin japonais que l’on découvre à gauche du château (dont je ne parlerai pas d’ailleurs tant son intérieur est dénue d’intérêt ou presque) pour s’attarder sur les pièces d’eau qui lui font face. La baigneuse, le miroir, le dauphin que l’on découvre peu à peu en remontant l’esplanade centrale mais aussi le grand canal et la gerbe, autant de promenades que l’on fait au soleil ou sous le couvert des arbres. Un régal, tout comme la source qui alimente le bassin dominé par sa statue.

Oui, je vous abreuve d’images, j’en abuse, mais le lieu est tellement beau que je n’arrive pas à trier, à n’en mettre que quelques unes ! Alors en voilà d’autres, je ne résiste pas.

Passons maintenant au jardin japonais, pièce d’orfèvrerie nichée en face d’une vieille bâtisse de vigne vierge vêtue et abritant un petit bar gentillet, idéal pour clôturer la promenade… Les photos se suffisent à elles-mêmes, aussi vais-je me taire et vous laisser profiter de la finesse du lieu.

Courances fait définitivement partie de ces balades que l’on souhaite beaucoup plus longues, plus fréquentes et qu’on essaiera surtout de revivre quand le trésor de l’Essonne se sera tari.