Saint-Jean de Beauregard, entre Pon-Pon et potager

Il y a quelques semaines, arrivée devant l’entrée du domaine de Saint-Jean de Beauregard, on entre, on veut payer. Plus de monnaie, un chéquier vide et pas de CB acceptée. Bon. On reviendra, avec de la monnaie, plein et des chèques, plein. Ma foi, je crois que ça valait le coup de revenir dans ce fin fond de l’Essonne, tant l’accueil qui est réservé au visiteur lors des premiers pas dans le domaine est un déluge de verdure.

Bon, vous allez me dire, c’est une forêt, en bel état certes, mais une forêt. Alors on pousse un peu plus loin et le château se découvre peu à peu, on glisse à droite entre les bâtiments annexes et c’est le pigeonnier, splendide, qui trône là tandis qu’un petit panneau nous parle de Pon-Pon le lapin. Pon-Pon ? Sérieusement ? Ok. Voilà le fil rouge de la visite du potager et du jardin.

On quitte ces beaux bâtiments avec un soupçon de regrets jusqu’à ce que l’on franchisse les grilles et le mur qui les sépare du potager / jardin. Bim.

Un florilège de fleurs, de légumes aussi, en début de croissance.

Et plus on pénètre dans le jardin, plus on découvre de choses cachées, deux serres pleines de vignes, d’autres fleurs par milliers et un verger bien caché derrière des haies touffues. Tulipes perdues sous les pommiers dans les herbes folles, allées à la fois à peine tracées et parfaitement entretenues, quelques tables invitant à se (re)poser.

Fin de la visite. On repart, on traverse la forêt une nouvelle fois, côté frondaisons cette fois-ci et alors que la porte de sortie se profile, une boîte se profile.

Et pan ! Pon-Pon !