En balade à Chamarande

J’en avais parlé il y a déjà quasiment un mois en vous relatant ma balade du côté de Courances et de Gillevoisin : Chamarande et son domaine gigantesque dans l’Essonne. C’était à l’époque la « fête des agents ». Cette fois-ci, nulle fête mais tout de même un programme culturel actif avec l’accueil de nombreux étudiants étrangers, des spectacles de danse et une exposition temporaire dans le château. Décidément, Chamarande est un lieu diablement actif.

L’entrée dans le domaine s’est faite au travers d’un potager en pleine réfaction, entouré de murs et offrant un bel espace ; espace que l’on trouve un poil vide à dire vrai. Fort heureusement, le château et ses dépendances pointent le bout de leurs murs au travers de quelques frondaisons centenaires.

La couronne de bâtiments et sa cour intérieure pavée ont fière allure. Beau crépis et pierre rougeoyantes parsemées de plantes grimpantes, multiples fenêtres et menu clocher… avant qu’enfin le château, presque modeste, ne se dévoile. En face, un petit bâtiment somnole sous les feuilles d’un hêtre pourpre gargantuesque. Finalement, c’est presque lui, la star du lieu.

Le parc, quant à lui, réserve un certain nombre de bonnes ou moins bonnes surprises. L’espace est gigantesque, paisible, peuplé d’arbres magnifiques et de quelques œuvres contemporaines mais il n’en est pas moins démesurément vide et manquant d’exceptionnel, de délicatesse, de charme. Je ne me suis pas senti face à un « jardin remarquable » comme à Courances par exemple. Peut-être ai-je pris goût à ces lieux fantastiques mais je dois bien dire que Chamarande ne m’a absolument pas conquis quand bien même j’ai apprécié la balade loin des rues polluées de la capitale.

Vous me direz, je boude un peu, je ronchonne, Chamarande fut une jolie balade mais il lui manque quelque chose ; un je ne sais quoi d’abouti, d’entretien et de délicatesse…