Corse – randonnée à Girolata

Nouvelle journée dans la région de Porto et je pensais bien avoir fait une erreur ce jour-là en choisissant à tout prix de retourner dans le golfe, plus près de la péninsule de Scandola. Mon objectif : un village enclavé, inaccessible si ce n’est à pied (un facteur faisait la liaison tous les jours !) ou en bateau (ce que font des centaines de touristes en saison – fuir !) ; Girolata.

Pourquoi une erreur ? Parce que la météo allait en se gâtant donc et que je devais choisir entre Spelunca et Girolata et le Capo d’Orto. Il fallait sacrifier une journée en quelque sorte et la journée suivante, passée sous la pluie ou presque, a été faisable dans les gorges mais n’aurait pas été faisable en bord de mer, sans grande protection. Bref : ce n’était pas une erreur que de choisir Girolata.

Cela l’était en revanche pour ce qui est de croire naïvement que j’aurais le temps de combiner l’aller/retour à Girolata et la découverte du sommet voisin du Monte Senino… Cette balade, ce sera pour une prochaine fois !

La randonnée commence au parking de Bocca à Croce, après de longs kilomètres au nord de Porto, sur une autre zone de calanche, moins connue mais très belle malgré tout. On traverse aussi quelques villages croquignolets et la route offre quelques sections de conduite de toute beauté.

Le chemin descend assez rapidement à travers bois, offrant ici et là quelques vues sur le golfe et Scandola, s’ouvrant aussi au niveau d’une très belle plage à Tuara. On grimpe ensuite en hauteur sur la variante du Mare e Monti en on quitte donc le sentier du facteur pour prendre de l’altitude et s’offrir une superbe vue sur Girolata.

De Girolata, à la descente, on retient surtout cette superbe tour génoise dominant le port et la plage (qui a tout sauf d’une plage hors saison, c’est un ramassis d’algues plutôt). Cette tour et son fortin sont malheureusement inaccessibles et le village est extrêmement couru en saison et hors saison, attirant les foudres des villages alentours. Girolata, c’est à la fois une beauté indéniable et un symbole du tourisme de masse Corse, avec ce que ça implique d’abus politiques, d’ordures, d’impôts locaux, de gens domiciliés là à l’année alors qu’ils ne sont que saisonniers, etc.

Une petite baignade / déjeuner plus tard, je reprends le chemin de Bocca à Croce avec l’espoir de pouvoir enchaîner avec le Monte Senino mais l’obscurcissement progressif mais certain du ciel douche mes espoirs en compagnie de quelques gouttes qui agrémentent la dernière partie de l’ascension. Frustration ! Bon, en même temps, le Monte Senino s’arpente plutôt pas très beau temps, paraît-il.

Je finis la journée, un brin ronchon, à la marine de Porto… J’y retrouve cette fameuse jetée au pied de la tour génoise, où j’avais posé ma BMW M235i Cabriolet il y a trois ans. Il fait nettement moins beau mais c’est toujours aussi beau !

La carte de cette journée de randonnée :

Où boire un verre à Porto ?

Pour le petit verre de fin de journée, j’ai choisi l’un des quelques établissements ouverts et offrant une vue sympathique au pied de la tour de Porto, Le Palmier. Service sympathique et bon manger / boire.