Essai – Ford Ranger

Pendant notre dernier tournage, j’ai comme je le disais peu eu l’occasion de conduire, simplement de prendre en mains l’un ou l’autre véhicule. Parmi ceux-ci, j’ai notamment un poil joué avec le Ford Ranger, notamment sur la piste rapide, mon exercice favori ! Retour rapide par conséquent et non pas essai complet de ce « gros » jouet propulsé par un tout aussi gros diesel de 3.2L, 200 chevaux et 470 Nm de couple…

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Mon premier ressenti, c’est à bord que je l’ai eu avec la sensation de me retrouver non pas dans un gros pick-up américain avec ce qui ça implique d’à priori plus ou moins justifiés, mais bien dans une Ford moderne. On retrouve en effet dans le Ranger un confort très « Focus » et un niveau d’équipements calqués sur les dernières productions de la marque à l’ovale. Un point forcément positif par conséquent puisqu’acheter ce gros bébé ne rimera pas avec une privation du confort moderne. Aux côtés d’un volant pas vraiment réussi, j’ai en revanche apprécié les retrouvailles avec la console centrale, très complète et bien fichue. Les plastiques sont noirs, durs pour la plupart, l’objectif dans ce Ranger n’est clairement pas la beauté intérieure mais en revanche, la praticité est bien au rendez-vous. C’est finalement là où l’on attend cette voiture…

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Extérieurement, le style du Ranger se veut assez musclé, notamment avec cette imposante calandre noire brillante entourée de grands blocs optiques et soulignée d’une belle gueule, mélangeant gris mat et antibrouillards. Pas mal, j’avoue, même si je suis tout sauf le premier client de ce genre de véhicules. Clairement, on ne passera pas inaperçu avec ce gros pick-up tout droit sorti de chez nos voisins américains, surtout avec cette robe orange réfléchissant parfaitement les ciels chargés de Bourgogne.

Parlons maintenant du comportement tous chemins du monstre ! Si il semble que mes comparses aient été très surpris du bon comportement en franchissement du Ranger malgré un empattement bien plus long que ses adversaires, il m’a quant à moi surpris sur la portion rapide que nous nous étions ménagée. Il faut dire que le couple de camion, la bonne boîte auto et une belle agilité pour peu qu’on n’oublie pas la masse à ralentir sur les freinages m’ont tiré un gros paquet de sourires. Il s’autorise même quelques décollages et atterrit en douceur ! Testé et approuvé, suspensions en butée haute et basse à l’avant droit !

En clair, le Ranger s’est parfaitement comporté dans les sections rapides, basculant sans broncher d’un bord à l’autre, transférant ses masses de manière saine et progressive, arrachant la boue et les cailloux du sol pour se propulse de corde en corde. Je ne l’attendais pas là, tout simplement. Une jolie surprise qui me donne presque envie de le demander en essai de manière plus prolongée quand bien même je ne saurais trop où l’emmener pour profiter de ses capacités tout-terrains dont je ne doute désormais plus.