Weekend EducTour Corsica Ferries – ma vie pour un torrent et une plage

Hum, cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé de Corse, il faut que je continue mon récit ! Départ de Bastia donc et direction  la vallée de l’Asco. Conduits de volant de maître et bercés par la voie de Sylvie qui nous raconte un peu Bastia et sa région avec un zeste d’histoire globale, nous nous enfonçons dans la montagne au gré des vallées encaissées tandis que quelques rapaces nous survolent.
Paysages splendides, monts escarpés au loin, la végétation varie du maquis très dense à une version plus aride sur certains versants et nous arrivons finalement à notre destination, au coeur d’une vallée au relief déchiquetée. Le stress a monté chez certains… peur de la tyrolienne qui arrive ? Oui, c’est exactement ça.
Quelques cerises du jardin nous remettent d’aplomb, on se change, on se badigeonne de crème solaire et on s’équipe. Baudrier, casque, même pas chaud. C’est parti pour, euh, 2h et quelques de via-ferrata et de crapahutage dans la montagne. Je n’avais jamais expérimenté la via-ferrata en fait ! Ici, c’est In Terra Corsa qui organise un parcours avec de multiples tyroliennes dont la plus longue dure 300 m et culmine à 100 m de hauteur !!! Sensations garanties, il n’y a qu’à voir les vidéos de nos expériences, shootées par Yannick et son D90 magique. Une jolie découverte, j’ai hâte de refaire ça pendant ma semaine en Suisse début juillet ! Beaucoup de sensations et quelques frayeurs et abandons de poste pendant le parcours ! On ne balancera pas, on ne balancera pas… surtout qu’ils se sont rattrapés en faisant les tyroliennes, l’honneur est sauf.
La suite est… rafraichissante. Posés au bord du torrent, un déjeuner nous attend. Melons, pastèques, saucisson, fromage, vin… tout est corse, tout est sain, tout coule… Et le torrent qui m’appelle. D’ailleurs, il y aura de la photo compromettante chez Alexiane très bientôt ! (demain ?)
Bref : je donnerai ma vie pour un torrent comme celui-là ! Cela devait faire 10 ans que je ne m’étais pas baigné en pleine montagne, peut être 15 même. Voilà, en vous disant cela, je pense que vous situez parfaitement mon niveau de bonheur à cet instant présent. Rejoint par les deux Eric et Alexiane, je crois que cette petite demie-heure de bain était une cure de jouvence pour ma tête et j’ai eu du mal à décrocher ce sourire de mon visage. Quelle matinée !
Il a bien fallu partir, pourtant. Difficile. Mais la motivation était facile à trouver : direction Île Rousse et ses plages… Baignade, barbottage, qu’il est bon de nager à nouveau. Je me rends compte à quel point la mer me manque à chaque fois que je m’y replonge. Il faut que je songe à déménager en bord de mer à l’avenir… Je ne comprendrai décidément jamais ceux qui pensent que l’eau n’est pas leur élément. Une bronzette plus tard, il est temps de partir vers l’hôtel et la soirée qui s’annonce.
Je vous en raconte un bout demain…