Californie – visite à la journée de Los Angeles

En voyage, il m’arrive d’être un brin joueur ou gourmand pour ce qui est des kilomètres à parcourir et des routes à affronter. En revanche, s’il y a bien un point sur lequel je ne joue pour ainsi dire plus, c’est le vol du retour ! Autrement dit, je me prévois toujours – lors des grands road trips bien sûr – une marge d’une journée pour finir le voyage tranquillement.

J’aurais donc pu rester une journée de plus dans les grands parcs, à randonner et arriver le tout dernier matin à Los Angeles. J’aurais pu. J’ai préféré arriver un soir avant, afin d’avoir une journée pour me balader dans la ville et m’en donner un premier grand aperçu, tout en sachant que je reviendrai forcément pour longer la côte entre San Francisco et Los Angeles, voire la côte depuis Seattle, en fait.

Mais bref, me voici au départ de Moorpark pour rejoindre Los Angeles, dans des bouchons somme toute raisonnables par rapport au vendredi soir de mon arrivée, si proche et si lointain à la fois. Je commence d’ailleurs ma découverte de la ville en restant au dehors, dans le Runyon Canyon Park.

Belle balade, ambiance mens sana in corpore sano avec moult sportifs venant s’entraîner et se montrer dans toute leur splendeur. J’ai l’air d’un bon gros plouc avec mes godillots de randonnée et mon sac photo/rando. Balec’, comme dirait l’autre, je suis venu là pour la vue, magnifique depuis les hauteurs.

Quitte à être dans le nord de la ville, je me décale de quelques kilomètres vers l’est, à deux pas du Hollywood Sign. Je ne ferai pas la balade qui grimpe jusqu’au panneau, du moins derrière lui. Je file plutôt vers l’Observatoire Griffith, cet endroit mythique vu, revu, re-re-re-re-vu dans tous les films et séries se déroulant à Los Angeles ! Il est bien là, indémodable, trônant majestueusement au dessus de la ville. Pas mal de petits bouts de randonnées dans le coin, permettant de s’approcher du « sign » ou bien de descendre la montagne sur laquelle est construire l’observatoire.

Je redescends vers le centre de la ville et m’arrête dans un endroit à la fois… amusant et glauque : Hollywood Boulevard. C’est ici qu’il y a les étoiles, vous savez, les fameuses marques auxquelles seul(e)s les plus grand(e)s ont droit ! Façades un brin décaties, attrape touristes un peu partout, grand immeuble de la scientologie, rabatteurs, mwai, c’est rigolo mais pas vraiment, en fait.

Direction l’océan, cette fois, pour prendre une dose d’un autre Los Angeles. Venice Beach et ses quelques canaux survivants, de toute beauté, vraiment mon endroit préféré à LA ! Cela se passe de plus de commentaires, à dire vrai, les photos parlent d’elles-mêmes.

Pas loin, la plage et ses grandes maisons qui la bordent, ses palmiers photographiés des millions de fois, son skatepark qu’on a vu dans toutes les séries et les gens qui déambulent, courent, font du vélo, font le show… Quel drôle d’endroit, quel plaisir aussi d’être là, même s’il paraît qu’il vaut mieux être là le jour et éviter la nuit.

Le temps a filé à toute allure pendant cette journée et le soleil commence déjà bien à descendre pour finir sa course dans l’océan Pacifique. J’aurais bien piqué une tête dans ses flots pour finir la journée… Cove Beach ? Raté, trop de vagues. Zuma Beach alors ? Elle est superbe, vraiment, avec son poste de garde et son soleil couchant, ses bodyboardeurs qui prennent le bouillon et ses mouettes farceuses et curieuses. Mais non, encore trop de vagues. Le Pacifique ne l’a jamais été ce soir là, la baignade sera pour un autre voyage.

La carte de cette journée de roadtrip dans Los Angeles :