Je vous parlais donc hier de Palerme et des premiers coins à voir dans la ville, le temps d’une fin de voyage ou d’un weekend. Aujourd’hui, je vais plutôt m’attarder sur trois endroits de la ville qui m’ont véritablement conquis et m’ont donné envie d’y passer plus de temps. On commence donc par le marché Ballaro, le plus vieux et le plus populaire marché de la ville, celui où l’on croise les palermitains de toutes origines et où l’on achète des produits incroyables, peu chers et enveloppés dans du papier journal. Émerveillement des yeux, des narines et des papilles. Prise de conscience également de la modestie de beaucoup des habitants de la ville. Ballaro est populaire, indubitablement et toi, touriste en goguette, a bien de la chance d’être de passage mais nul ne te le fera sentir pour peu que tu te comportes comme il convient, quand on est touriste : en s’intégrant, en discutant, en souriant et en n’en faisant pas des caisses. Reste qu’après s’être baladé dans le quartier, on ne regarde plus les palais de la même manière et on comprend bien mieux leur délabrement général.
Dans un tout autre registre en remontant les rues qui partent de Balloro et passent devant l’église des Eremiti, on arrive ensuite au Palazzo dei Normanni, LE palais par excellence de Palerme, abritant entre autres choses plus ou moins photographiables la Chapelle Palatine, sublime à l’extérieur, époustouflante à l’intérieur. Nul besoin de mots ici, les photos suffisent et il faut absolument se rendre dans cet édifice pour comprendre une fois de plus la grandeur de cette ville.
Ultime étape dans la ville avant de s’en aller : le jardin botanique. Ce dernier, riche de plusieurs centaines d’années d’approvisionnements divers et variés, fait partie de l’université de Palerme et s’étale sur plusieurs hectares à quelques hectomètres du cœur historique de la ville. C’est un havre de paix et parfois de fraîcheur, mais aussi d’émerveillement avec ses serres incroyables de cactées et quelques spécimens de toute beauté, venant du monde entier. A voir absolument pour se soulager les pieds et faire une halte à quelques pas seulement de la grande gare ferroviaire.
Vous l’aurez compris et je l’avais de toute façon annoncé au début de mon premier article : je suis réconcilié avec Palerme. Je n’y vivrais pas forcément, je n’y passerais pas non plus des vacances entières mais j’aurai désormais plaisir à y retourner quelques jours afin de m’en servir comme nouvelle base d’arrivée et de départ en Sicile car après deux voyages sur la grande île italienne, il me reste encore toute la côte ouest à découvrir. Reste à décider quand !