J’avais prévu de rattraper mon retard en terme de balades et photos de vacances par la Nouvelle-Calédonie mais finalement je m’attaque à la Sardaigne. Il faut dire que j’y repars en septembre, cette fois-ci pour arpenter la côte est, le voyage de juin ayant été complètement dédié à la côte ouest.
Pour prendre pied en Sardaigne, si l’on excepte le bateau, il n’y a pas trente six solutions : Olbia, Fertilia ou Cagliari. Pour moi, ce sera Cagliari et un vol RyanAir (qui s’est très bien déroulé, une fois de plus) avec en prévision deux nuits sur place pour une journée de balade dans la ville avant le départ du road-trip.
Cagliari n’a que peu d’intérêt de prime abord et tout se joue au moment de pénétrer dans la vieille ville, par la porte des Lions. Les vieilles rues et l’esplanade magistrale qui surplombe la ville valent le détour même si la vue oscille entre jolis toits et port industriel non loin de là tandis que les avions se succèdent aux abords de la Citadelle pour atterrir à Elmas. Bilan mitigé donc même si la fraîcheur des ruelles fait un bien fou alors que le soleil prend des forces.
On quitte le Castello et son Duomo pour se diriger vers l’amphithéâtre romain, bien malheureusement fermé et surtout couvert d’échafaudages. Qu’importe, la plus belle surprise de la ville nous attend un peu plus bas : il s’agit du parc botanique de la ville, un havre de paix, de calme et de fraîcheur mais surtout un abri bienvenu alors que de lourds nuages déchargent leur eau sur la ville. Ce sera la seule et unique pluie du séjour.
Un déjeuner dans la Marina plus tard et une belle visite guidée (en italien, tout seul, mais avec une guide heureuse d’avoir un français qui papote et comprend l’italien !) de la Chiesa di San Michele (qui vaut sévèrement le détour pour sa structure octogonale, sa décoration rococo magnifique et sa sacristie toute de bois sculptée), le bus pour Poetto a un air d’évasion.
Premier contact avec cette grande plage mythique. Un bâtiment désaffecté après avoir entraperçu le petit port de Poetto qui constitue l’une des extrémités de la plage et dont les grilles empêchent l’accès à une zone militaire qui semble de toute beauté.
Sauf qu’on avance un petit peu. Et là, bim. Premier contact avec la plage sarde, ses eaux turquoise, son sable blanc. On s’allonge, on profite du soleil, on remonte la plage les pieds dans l’eau. Bain d’oxygène, de vent et de soleil pour terminer cette première journée et surtout lui donner un avant-goût de ce qui nous attend vraiment : de grands espaces et des paysages splendides.