Fin septembre, je suis parti un long weekend à Porto. Comme ça. J’avais envie. A. aussi, alors hop, billets d’avion, hôtel, renseignements rapides sur la ville et ce qu’il y a à faire et nos sacs étaient prêts !
Il m’aura fallu plus d’un mois pour rédiger ces billets, c’est une honte. Et pourtant, j’ai écris une foule d’articles tous plus inutiles les uns que les autres entre temps, il faut croire que les choses profondément positives et personnelles mettent plus de temps à sortir et à trouver un chemin vers l’accouchement écrit.
Toujours est-il que l’aéroport de Beauvais était bien réel, glauque… quelle horreur ! Première et dernière fois, je vous le dis, tout comme le transport en bus pour aller là-bas, encore plus inconfortable qu’un charter d’Aeroflot… mais le soleil à l’arrivée et les 30°c ambiants à comparer au temps pourri en France nous ont bien requinqués. L’aéroport de Porto est une petite merveille, son métro aussi, les portugais ont sérieusement investi les fonds européens alloués pour faire de cet aéroport une vraie plateforme d’échange pour l’entrée en Europe. L’avenir nous dira s’ils ont eu raison, l’aéroport nous ayant pour l’instant paru bien vide !
Bref : métro, Porto, hôtel… Quitte à avoir été invité par HRS il y a quelques mois, je me suis dis que c’était l’occasion de tester le service et je n’ai pas été déçu : hôtel trouvé en quelques minutes, prix tout bonnement imbattable, 135€ les 3 nuits dans un hôtel 3 étoiles situé à deux pas du coeur de la ville ? Nickel. Et l’hôtel était parfaitement décrit, un bon plan donc que les « hot deals » proposé par le site, je vous les recommande donc franchement. Quoi ? mon texte fait pub ? Prenez-le comme vous voulez, j’ai le droit d’être ravi non ? Bref.
Bon, et donc Porto ? Première balade, premiers kilomètres avalés en plein soleil, le sourire aux lèvres, le portugais qui résonne à mes oreilles et le cruel constat que ma maîtrise de cette langue est clairement à peaufiner ! Direction la Ribeira et le bar qui trône sur l’une des piles du pont Luiz, construit par l’un des collaborateurs/disciples d’Eiffel, le style s’en ressent. Et là, drame. Mon dieu, la vie ici ne coûte rien. On est en Europe et le Coca coûte 1€, le verre de Porto 2,5€… C’est là qu’est né le fameux « ahahah », un rire partagé avec A. pendant ces 4 jours, celui qui traduit si bien l’hallucination quant au faible coût de la vie ici !
La balade continue, le long de la Riberai puis en remontant dans la ville, de bâtiment en bâtiment, d’église en église, on repère les choses à faire le lendemain, les restaurants qui nous parlent avant de revenir sur la Ribeira, le long du Douro, posés en terrasse d’un troquet tout à fait recommandable : Ao Muro. Au menu : sardines grillées, beignets de morue, riz au poulpe, petits délices en dessert, le tout pour 35€ pour deux, et la sensation que l’on va devoir rouler jusqu’à l’hôtel. Je vous le dis : non seulement on mange bien, mais en plus ce n’est pas cher ! Et cette douce chaleur qui ressort des pierres à la nuit tombante, accumulée toute la journée et enfin relâchée tandis que mille feux enflamment le fleuve.
Douceur de vivre, douceur de se laisser vivre…