Cette fois-ci, c’est la fin du second voyage aux Canaries, l’avion est à 18h30. Autant dire qu’il n’y a que peu de temps à passer sur l’île une fois la lourde tâche de (re)faire les sacs accomplie… Que faire ? Un petit musée m’attire, à quelques encâblures de La Santa. Il s’agit du Museo Agricola El Patio, à Tiagua. Il est encore tôt quand j’y arrive, il n’y d’ailleurs personne et nous sommes les deux seules personnes sur site en cette fin de matinée.
L’endroit est admirable, vraiment. Quelle belle surprise ! Un vieux moulin, les anciens bâtiments d’une ferme immense, une basse-cour, une petite chapelle, de belles cours intérieures, les bâtiments des agriculteurs et ceux des propriétaires, une quantité énorme de mobiliers et outils d’époque, c’est un véritable trésor, cet endroit et j’y ai passé un temps fou, le nez fouillant ici et là, les yeux ravis par le spectacle.
Je quitte l’endroit un peu à regret, me dirigeant vers une grosse session de farniente, à Arrieta. Il y a là une belle piscine naturelle, repérée le jour précédent en faisant quelques emplettes (du rhum Arehucas 18 ans héhé) avant d’aller nager à Punta Mujeres. Petite maison bizarre à côté, belle étendue d’eau et baignade au top, entrecoupée de périodes de séchage sur les bancs mitoyens, en compagnie de sympathiques retraités allemands ! J’aime décidément beaucoup ce petit village de Arrieta. Si je reviens à Lanzarote, c’est là que je séjournerai.
Allez, c’est la fin. Je m’arrête en express à Arrecife pour contempler l’espèce de lagune qui la caractérise, avec ses multiples bateaux de pêcheurs qui parsèment sa surface. Mignon, comme vision, avant de filer à l’aéroport et dire adieu à Lanzarote. Quelle île merveilleuse et quelle remarquable préservation que la sienne, impulsée par le génial Cesar Manrique et depuis suivi à la lettre. Bien d’autres endroits dans le monde feraient bien de s’inspirer de ce qu’il se passe à Lanzarote !