Test – Sac Vanguard The Heralder 38

Il est des articles que je dois écrire depuis… le mois de mai, au bas mot. C’est le cas de celui-ci puisque mes premiers échanges avec Vanguard datent du mois d’avril dernier, avant même mon départ en Malaisie (ah tiens, encore des articles que je n’ai pas encore eu le temps d’écrire, faut que je m’y mette). Vanguard et son Heralder 38 donc, pourquoi diantre vais-je parler de ce sac ? J’ai utilisé pendant de longues années des sacs Crumpler jusqu’au jour où Vanguard est venu me parler en me suggérant d’essayer celui-ci, me disant que je ne souhaiterais très certainement pas le rendre. Discours de marque sûre de son produit, rien de plus normal ! Je n’ai rien dit, attendant de le tester sur le long terme pour rendre mes conclusions…

Depuis la date de réception, fin avril, le sac m’accompagne partout, c’est le principe de ce genre de tests de toute façon, il faut essayer pour éventuellement adopter. Résumons : weekend au Contidrom en Allemagne, 15 jours en Malaisie, essais libres au Mans suivis des 24h du Mans et du Mans Classic, divers essais automobiles, déplacement un weekend à Copenhague, balade au Voyages à Nantes, promenade maritime en Bretagne, tournage de la première vidéo du Garage des Blogs et enfin vacances en Toscane sans oublier les journées presse du Mondial de l’Auto, voilà ce qu’on peut appeler un panel de situations de vie assez varié, que ce soit en terme de conditions météorologiques ou de configurations d’utilisations, qu’elles soient orientées 100% photo ou plus ou moins hybrides voyage – weekend – déplacement !

Je dois bien dire que quand je l’ai reçu, j’ai eu peur. Gros, très gros, le Heralder 38 en impose et on se dit qu’on va pouvoir déménager son appartement en récupérant le mal de dos associé. Ses dimensions de 470 x 270 x 350 en imposent et la fiche technique de Vanguard est du même acabit : 1 à 2 boîtiers reflex avec grip, 5 à 6 cailloux (le 300mm f/4 passe…), un ordinateur 15″ et puis la panoplie d’accessoires plus le trépied calé à l’extérieur dans les sangles dédiées… Quand je vous dis qu’on peut caler sa vie dans ce sac, ça semble plutôt vrai. Mon premier vrai test a été le déplacement en Allemagne au Contidrom. J’avais alors une énorme flemme, à savoir prendre mon sac photo ET un autre sac avec mes petites affaires et ai donc décidé de tenter de tout faire passer dans celui-ci ! Mon boîtier avec objectif (7D + 24-70 f/2.8), deux objectifs supplémentaires (10-22 et 100 fixe), mon MacBookPro 13″, les chargeurs qui vont bien, le lecteur de cartes CF et puis bien évidemment un jean, deux tshirts, ma doudoune Continental et mes affaires de toilette… Je n’ai plus le poids en tête mais toujours est-il que tout est rentré.  Fin du weekend : pas de mal de dos, pas non plus l’impression que le sac m’a scié l’épaule et que je vais rester déformé pour le restant de mes jours, la sangle ergonomique fait parfaitement son office et c’est tant mieux.

Le test suivant, ce fut la Malaisie avec cette fois des configurations variables… L’avion et les déplacements avec l’iPad et l’ensemble de mon matériel photo plus quelques menues choses (guide, livre, etc.) et les journées de balade avec une partie de mon matériel photo mais par contre l’ajout d’une bouteille d’eau ! Après 15 jours de crapahutage en règle, force m’a été de constater que là non plus, je n’avais pas mal au dos à cause du sac mais bien à cause de la fatigue ! La bonne surprise est aussi venue du fait que lorsque le sac n’est pas totalement rempli, il a tendance à se replier sur lui-même, à s’écraser contre le corps et donc à réduire son encombrement. Pratique.

La suite des expériences fut du même niveau et le sac ne me quitte plus du tout. Adopté. Entretemps, il a accessoirement sauvé deux boîtiers en résistant parfaitement à une belle vague d’eau de mer en Bretagne, en protégeant bien le 7D de la chaleur et du sable mais aussi de quelques chutes (1m50 avec l’ensemble du matériel dedans) ou dépôts au sol pas vraiment précautionneux… Bon, il va quand même falloir que je songe à le laver (comme le 7D d’ailleurs… hum). J’apprécie aussi au quotidien une foule de petits détails comme la petite poche pour les accessoires, la poche ordinateur (toutes les poches étant amovibles), les compartiments pour les cartes mémoires et surtout, surtout, l’accès au matériel par le haut du sac, un véritable régal pour le baroudeur ne souhaitant pas ouvrir / fermer son sac toutes les 12 minutes. J’ai aussi failli oublier l’excellente protection pluie logée dans la poche arrière qui m’a permis de me balader sans inquiétude aucune sous la pluie malaise ou française.

Je ne vais pas m’étendre plus avant, je pense être assez clair ci-dessus : je n’utilise plus aucun autre sac photo tant celui-ci me convient dans les situations simples (7D + 24-70 uniquement) ou « compliquées » (weekend avec ce seul sac, vacances en mode baroudeur, etc.) sans jamais me faire mal au dos ou m’handicaper dans mes mouvements… Vanguard aura donc réussi à me rendre ce sac indispensable et à remiser mes précédentes acquisitions au placard.