Rencontre SFR #2 – Développer le réseau et l’expérience mobile

Dans la lignée de la première rencontre vécue il y a quelques mois, SFR nous a réunis une nouvelle fois dans un cadre bien différent et surtout avec une volonté de nous faire tester en avant-première les services désormais disponibles ou en passe de l’être pour tous les clients SFR. La soirée était nommée FWA. Charge à nous de découvrir à quoi correspondaient les lettres F, W et A.

Commençons par le F… Nous nous sommes pour cela retrouvés dans l’appartement de Bernard Chevry en plein cœur de Paris, entouré de sa vie, de ses objets, attentifs à son témoignage sur sa vision de l’évolution des technologies et des idées, de l’importance de leur application du moment que l’on est sûr de son coup et de l’unicité de l’idée sur le marché. Bernard Chevry fait semble-t-il partie des gens avec qui la marque travaille et échange et ce fut un réel plaisir que d’échanger avec lui. C’était aussi l’occasion de voir que son appartement est un trou de réseau. Autrement dit, réception du signal catastrophique et absence de data. C’est là qu’intervient le F, le fameux Femto mis à disposition par SFR pour ses clients et connectable à n’importe quelle box ADSL (nul besoin d’être client SFR pour la partie net donc). Force m’a été de constater que oui, la bête fonctionne et transforme un trou de réseau en endroit où l’on capte pleinement le réseau, que ce soit pour appeler ou pour surfer. Mon appart est bien couvert, c’est l’avantage d’être quasiment au dernier étage… mais ce n’est pas du tout le cas de ma cage d’escalier et j’avoue que je tenterais bien l’installation du Femto chez moi pour voir quelle est sa portée. Chez Bernard Chevry, la couverture portait à quelques dizaines de mètres, y compris cage d’escalier et cour d’immeuble, la connexion ayant été coupée au moment d’arriver dans la rue, à 20 mètres de là. Testé et approuvé donc.

Passons au W… De manière évidente, il s’agit du W de WiFi ! Reste à savoir de quel WiFi on parle et il s’agit en fait de la mise en place des hotspots SFR WiFi dans les grandes stations de métro parisiennes. Cette extension du réseau de hotspots de la marque est possible au travers d’un partenariat avec Naxos, filiale de la RATP. L’offre est pour le moment en bêta test dans des grandes stations (je n’ai pas la liste exacte…) et le souhait de SFR est de l’étendre à un maximum de stations. Je précise que l’on parle bien des stations et des quais et non pas des sections de tunnels, ceux-ci restant couverts en Edge exclusivement. Quoiqu’il en soit, le fait d’être un client SFR assure ici un accès gratuit à une connexion internet, y compris quand on est sous terre. Reste désormais à savoir si les tuyaux seront suffisamment dimensionnés pour tenir la charge des clients qui comme l’on sait, ont tendance à user et abuser de ce qu’on leur met à disposition. Réponse dans quelques mois…

Enfin, dernier item officiel de la soirée : le A. SFR l’avait annoncé et l’a donc officialisé et mis en place ces derniers jours, il s’agit de l’AutoConnect, à savoir la connexion automatique aux différents hotspots SFR WiFi (les box et le partenariat avec Fon à ne pas oublier quand on est à l’étranger) sans utiliser l’application dédiée sur l’iPhone. L’offre est en effet réservée exclusivement aux détenteurs d’un terminal Apple sous iOS5, SFR annonçant que seul cet OS est parfaitement optimisé à l’instant t pour le protocole EAP-SIM. Soit. J’ai depuis quelques jours entrepris de tester la chose après l’avoir activée via l’appli et cela fonctionne en toute transparence. Rien à redire si ce n’est qu’on risque de bouffer un peu plus de batterie. Qu’importe au final, quand on a un iPhone, on a toujours un chargeur dans sa poche… Certaines choses ne changent pas !

Au delà de cet enrichissement de l’offre SFR, accessible facilement et de manière automatique, SFR nous a présentés quelques « petites » choses à venir avec en tête de gondole la 3G++++ (pour l’instant appelée Dual-Carrier…) qui permet d’atteindre des débits de 42 MBps avec un terminal compatible (dernier iPad par exemple). Le téléphone se comporte alors comme un double récepteur et capte deux fois le signal existant à 21 MBps. Un petit test via SpeedTest a permis de voir que l’on atteignait en effet des débits très proches de l’ADSL existant, voire bien supérieurs à ceux de l’ADSL traditionnel que l’on retrouve dans nos campagnes. SFR planche sur le déploiement de l’offre d’ici à quelques mois et a commencé à évoquer les offres commerciales qui vont arriver à la rentrée et que l’on espère agressives..

J’ai une idée beaucoup moins traditionnelle pour eux ! Avec une couverture 3G+ Dual Carrier étendue à l’ensemble du territoire, pourquoi ne pas aller récupérer des parts de marché auprès des pauvres clients disposant d’une offre ADSL merdique (n’ayons pas peur des mots) ? Je prends l’exemple de ma mère ou d’un de mes collègues. ADSL à 4-8 MBps, débit montant catastrophique, pertes de signal, instabilité de la ligne… Pourquoi ne pas faire une offre commerciale à ces personnes (qui sont encore nombreuses sur le territoire) afin de leur vendre une combinaison téléphone + net (+ TV ?) passant exclusivement par les ondes SFR ? J’aime assez l’idée et je serais le premier à la vendre à ma mère ! Quant à mon collègue, il se disait « pourquoi pas ? » !

SFR se place donc avec ces évolutions et les avancées à venir comme un réseau extrêmement complet en terme d’offre technique. Reste bien évidemment à confirmer cela au travers d’une offre commerciale simple, claire et précise, ce qui est plutôt le cas actuellement mais méritera sûrement une nouvelle mise à jour à la rentrée avec l’arrivée du Dual Carrier (il faut absolument trouver un nouveau nom…) et peut-être aller chercher des parts de marché à l’opérateur historique sur le terrain de l’ADSL préhistorique. A suivre dans une prochaine rencontre que j’espère tout aussi marquée par l’expérience tout en retrouvant un peu de l’esprit de nos premiers échanges.