Il est temps d’écrire ces premiers mots sur la Corse et sur cette invitation par Corsica Ferries à la découvrir et à la vivre, le temps d’un weekend. Premiers mots pas évidents à trouver après avoir lu ce billet d’Alexiane qui a su retranscrire toute l’essence de ces instants partagés et qui correspond aussi à ce que j’ai ressenti.
En cette période un peu troublée pour moi, ce weekend s’annonçait comme une bouffée d’oxygène, un petit moment salvateur qui devait me permettre de penser encore un peu plus à moi, à ce que je veux, à ce que je cherche pour les années à venir, à tous points de vue. Et ce fut le cas : la Corse a été une sorte de cocon ouaté pour moi, une petite bulle de saveurs douces et vivifiantes.
Samedi soir, posé au bord de la plage, seul, je me suis dit que cela faisait des années que je ne m’étais pas senti aussi « bien », simplement « bien ». Cigarette aux lèvres, verre posé à côté de moi, étoiles me baignant les yeux, mon esprit était alors libre d’aller où il le souhaitait et mon coeur à même de faire le point sur sa situation. Au delà de l’accueil reçu, des relations humaines tissées avec plaisir, de la beauté des endroits traversés… ce weekend a surtout été pour moi un moment purement personnel, mêlant introspection et baume réparateur de sentiments.
Un moment humain aussi tant cette notion d’opération « blogs » a disparu dès les premiers instants de cette épopée des temps modernes ! Une saine complicité, de l’humour, des fous rires, de l’émotion, chacun a pu se révéler sous son vrai jour, bien loin des contraintes parisiennes et du calme policé de certains endroits. Une aventure à la fois personnelle et humaine donc… je crois que pour tout cela, la Corse a rejoint l’Italie dans mon coeur.