Sjambak – Jack Vance

Encore un recueil de nouvelles de l’inénarrable Jack Vance, ce génie de l’imaginaire dont je me demande parfois s’il arrêtera de me surprendre ! (cette phrase est-elle bien française ? j’ai comme un doute)

Un roman inédit et six nouvelles : l’aventure selon Jack Vance… Mondes lointains, sauvages et inexplorés, extraterrestres étranges, pionniers endurcis, héros roublards et manipulateurs, escrocs en tout genre, pirates et contrebandiers, haines et vengeances… Lire Jack Vance, c’est voyager à bord d’un vaisseau littéraire riche de parfums capiteux et aux millions de couleurs, c’est s’embarquer pour des destinations chamarrées, c’est se laisser porter par un exotisme sans cesse réinventé.

Le recueil commence par Les Maîtres de Maison, une sorte de micro-fresque space-opéra… On y découvre deux hommes en train de discuter d’un compte-rendu de mission d’exploration sur une planète très lointaine… et des surprises trouvées là-bas ! Un très court texte mais totalement bluffant par les portes qu’il entrouvre. Ensuite, c’est La Planète de Poussière, sorte d’hommage au far-west et à la roublardise. Un pur Jack Vance pour le coup en terme de personnages et d’esprit tordu !

Ensuite, Parapsyché, une nouvelle culte à elle seule. Je vous laisse la lire… mais c’est une vraie petite tuerie, tout simplement. Et Sjambak, idem… on comprend qu’elle donne son titre au recueil, voilà. On retourne ensuite dans l’espace avec des prospecteurs d’un genre un peu particulier qui vont affronter un drôle de bonhomme : Joe Trois-Pattes ! Et enfin le Robot Désinhibé, un vrai Jack Vance là aussi avec une histoire tordue mais alors tordue !!! Du bonheur. Et pour finir le Diable sur la Colline du Salut… surprenante et dérangeante, l’histoire de missionnaires sur un monde quelque peu hostile.

Bilan de ce recueil ? Plaisant sans être toutefois hyper transcendant… disons que ce recueil regorge de quelques perles et d’autres nouvelles un peu moins enthousiasmantes. Reste qu’en tant que fan de Jack Vance, j’ai retrouvé avec un énorme plaisir l’univers de l’écrivain, sa capacité à inventer des mondes, des personnages retors et des scénarios tordus… A lire à l’occasion donc.