Il y a quelques semaines, premier test de la combinaison main cassée – prise de photos avec un reflex pesant une vache à l’occasion de ma visite du Hameau de la Reine à Versailles. Cette visite, j’aurais pu l’effectuer avec l’équipe de Versailles Intime mais il m’aurait fallu annuler l’escapade londonienne. Tant pis pour cette fois-ci, l’endroit ne s’est fort heureusement pas volatilisé entretemps et j’ai pu m’y balader sous un franc soleil avec un petit sourire au coin des lèvres.
Jusqu’à ce que je prenne l’appareil photo, tout juste une semaine après l’opération. Pas particulièrement brillant comme test alors je me suis contenté d’appuyer tant bien que mal avec l’index sur le bouton de déclencheur, la main gauche gérant tout le reste : cadrage, focale et porter de l’appareil. Dans le genre galère, c’est pas mal.
La visite commence du côté du Petit Trianon, des appartements de la Reine, tellement délicats et qui m’ont rappelé les petits appartements privés de Marie-Antoinette visités il y a quelques temps.
Cette visite achevée, il convient alors de se balader pendant quelques heures dans l’immense domaine qui court du Petit Trianon au Grand Trianon et au Hameau de la Reine. Immense, doté de petits coins de douceur où l’on se perd gaiement, profitant de l’alternance des ombres et des zones ensoleillées. Le Pavillon de l’Amour, le Hameau, autant de zones au caractère différent et qui pourtant se mêlent à merveille dans cet endroit qui semble complètement hors du temps, hors de la Cour de Versailles alors qu’on en est à quelques « mètres » à peine.
Le Hameau de la Reine est d’ailleurs complètement surprenant, figé dans le temps, une sorte de village idéal, sa gigantesque mare et ses carpes, ses petits ponts, son moulin, ses jardins et potagers, on peine à imaginer de la vie ici, même au temps de Marie-Antoinette tant tout semble parfait, entretenu, représentatif d’une certaine idée de la vie à la campagne. Drôle d’endroit. Attachant, toutefois.
Dernier passage au Pavillon de l’Amour, beaucoup de couples et d’amis assis sur ses marches ou allongés dans l’herbe qui l’entoure tandis que les nuée se font plus présentes et que le soleil tente encore de percer, de moins en moins victorieux. Il est temps de rentrer, avant que l’orage ne devienne une réalité un poil plus tangible que les quelques grondements entendus jusqu’alors.