Le Mx-5… dois-je encore dire à quel point j’aime cette voiture ? Non. Vous me direz alors qu’essayer cette ultime mouture, déclinaison 2013, est une pure gourmandise de gosse ne sachant pas se priver de ce qu’il aime. Vous aurez raison. J’ai abordé ces retrouvailles avec le petit roadster japonais avec un sourire jusqu’aux oreilles, pressé de poser encore et encore mes mains sur le petit volant, le pommeau de vitesses, de caler mon séant dans les baquets et de faire bouger mes petons sur les pédales, ravi d’avoir encore l’opportunité de monter à son bord à défaut de bénéficier de son charme au quotidien.
Trêves d’émotions et de badinage, parlons de cette mouture 2013 du NC… Cosmétique est le mot qui vient d’abord à l’esprit puisque à défaut de grosse évolution ou de nouveau modèle, Mazda peaufine sa machine à plaisir à petits coups de pinceaux. Extérieurement, on remarque les petits flaps au niveau du bouclier avant, puis ceux ceinturant les anti-brouillards. On note également la bande colorée sur les poignées de portières mais surtout, on note le soft top ! Celui-ci était disponible uniquement sur la version 1.6L, il l’est désormais sur le 2.0L, développant quant à lui toujours 160 chevaux.
A l’intérieur, même sentiment : de menues évolutions avec notamment de bien sympathiques baquets Recaro, un poil larges mais taillés pour la moyenne donc et offrant un maintien tout à fait appréciable à mon gabarit. Ce n’est pas l’extase d’un baquet de course mais c’est tout de même mieux que les baquets d’origine. Pour le reste, on est dans un univers connu, à savoir relativement dépouillé et fonctionnel, mêlant matériaux de bonne facture et d’autres strictement fonctionnels. Certains me diront que c’est indigne d’une voiture de 2013, je leur dirai que la voiture commence à dater mais surtout que le Mx-5, ce n’est pas un intérieur full vache / luxe qui tâche qui pèse 12.000kg… Le bonheur est ailleurs et les ingénieurs japonais ont toujours intégré cela à merveille, chez Mazda ou ailleurs.
C’est finalement sous la robe que le changement majeur est intervenu avec l’introduction d’un différentiel autobloquant, transformant gentiment le comportement de la voiture en conduite dynamique. On retrouve donc l’excellente boîte, une direction précise, un toucher de pédales très correct même si le freinage mérite finalement d’être brusqué pour montrer son efficacité, le tout servi par un train arrière encore plus drôle et efficace qu’avant. Je regrette toutefois un peu la version Racing By qui était à mes yeux le meilleur Mx-5 que j’aie pu tester. Il faut dire que le 2.0L de cette version 2013 est un peu atone, il manque d’allure dans sa communication à l’extérieur ! Trop discret, trop policé, je lui préfère très nettement le Racing By et son échappement autrement plus coquin.
Il n’en demeure pas moins qu’après un peu plus de 400 km à son bord (et 9.5L/100 de conso moyenne), ce Mx-5 est et reste la référence absolue en terme de petits cabriolets sachant tout aussi bien se faufiler en ville sans vous refaire le dos, taper des chronos sur circuit en vous apprenant le pilotage en finesse, qu’enchaîner les kilomètres à plus ou moins (plus, très, beaucoup, hum) vive allure sur les petites routes sinueuses, son domaine de prédilection ! Un coup de cœur sans cesse renouvelé et qui plus est abordable… Craquerai-je un jour ? Pas sur Paris. Mais tout de même, ça me démange.
J’en profite pour vous coller quelques photos et une vidéo tournée (je sais, c’est mal de faire ça mais la voiture était chaude et a été convenablement refroidie ensuite… ne JAMAIS me demander de faire un donut, je m’exécute aussitôt) lors du dernier tournage du Garage des Blogs…