La semaine dernière, j’ai pu approcher le nouveau Mazda CX-5, véhicule hautement important pour la marque puisqu’il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle voiture. Mazda est parti d’une feuille blanche pour concevoir une nouvelle plateforme : freins, moteurs, boîtes, caisse, trains roulants et ainsi de suite : tout est nouveau à peu de choses près. Le premier résultat de ce travail, c’est un petit crossover compact affichant fièrement son appartenance à SkyActiv, le programme de nouvelles technologies de Mazda qui a présidé à la conception du CX-5 et de la nouvelle base.
Extérieurement, le CX-5 est aussi novateur puisqu’il intègre le nouveau design de la marque qui est ma foi très séduisant, dynamique et fluide. Pour être totalement franc, j’ai retrouvé dans ce CX-5 la même réussite stylistique que dans le Kia Sportage avec des caractères bien évidemment différents mais dans les deux cas, une absence de lourdeur si facile à obtenir avec ce genre de volumes. Adieu, les grosses Audi et Mercedes statutaires et moches, on est ici bien plus beau et c’est tant mieux. SkyActiv se veut être un programme vert avec des moteurs poussés à l’extrême en terme de rendements et de taux de compression, avec des boîtes aux frottements réduits au maximum, une réduction de poids « au mieux » et un Cx peaufiné en soufflerie. Si l’on en croit les équipes marketing, ces nouvelles technologies sont en accord avec le design, censé représenter la puissance et la beauté de la nature. A vérifier à l’usage mais au premier abord, c’est réussi.
Intérieurement, le CX-5 n’est pas en reste avec un très bon niveau d’équipements sur lesquels je reviendrai en détails lors d’un futur essai routier. A défaut de matériaux de très grande qualité, Mazda a intégré une foule de bonnes idées pour rendre les plastiques plus agréables au toucher et à l’œil, quand bien même il ne s’agit pas d’un joli plastique mou / texturé. Les versions présentées étaient équipées de jolis baquets assurant semble-t-il un bon maintien. Intéressante idée pour un SUV se voulant dynamique, ses équivalents étant souvent fournis avec des sièges avec un maintien latéral très moyen. L’ensemble dégage un bon sentiment de qualité perçue mais j’ai trouvé que cela manquait d’un peu de tonus, de couleurs, quelque chose qui rappelle le dynamisme de la ligne extérieure. Un peu trop sage donc.
Comme vous pouvez le voir, nous étions à cette occasion chez Microsoft. Les marques se sont en effet associées dans le cadre d’un partenariat technologique visant à développer ensemble certains outils. La première réalisation commune, c’est un showroom virtuel, disponible sur tablettes ou encore sur la Windows Surface II présente dans le loft au dernier étage. Dans tous les cas, les deux marques semblent se rejoindre en terme de communication autour de la technologie et les premières idées avancées sont intéressantes… Une affaire à suivre dans les mois à venir !