Bunk-R : un écrin de noirceur pour le Nissan Juke-R

La venue en France d’un des seuls exemplaires existants au monde du Nissan Juke-R est forcément un évènement. Qui dit rareté dit une mise en valeur de la bête et une scénographie digne d’elle, de ses lignes musculeuses, de ses 485 chevaux qui aiment croquer de la supercar en milieu urbain (souvenez-vous, Dubaï…). C’est pour cela que le Bunk-R a été créé, pour enrichir l’histoire de ce crossover diabolique.

Mais avant même de retrouver ces lignes noires et brutes ainsi que l’humidité du nettoyage des folies de la nuit, rentrons dans l’antre. F599, Classe S, F430, elles sont là, dépecées, émiettées, croquées, en pièces détachées, autant de trophées de chasse pour la bête et son conducteur dont les tenues sont sobrement accrochées dans un coin. Tandis qu’un écran projette les emplacements des mises à mort, on observe les stigmates des luttes sur les carrosseries tout en gardant un œil sur la porte entrouverte.

Amusante scénographie, tout à fait conforme à ce qui avait pu être fait pour le Juke-R auparavant, complètement en phase avec le côté pirate de cette voiture. En parlant d’elle, on la retrouve détrempée, fraîchement nettoyée, régal de voir les gouttes ruisseler sur ses hanches musculeuses et sur ses yeux aiguisés.

Vu d’un peu plus loin et d’un peu plus haut, la cour semble trop petite pour contenir le Juke-R. Le noir du sol, le blanc des murs et le filet camouflant tant bien que mal les lignes et les grondements du moteur alors que je le fais ronfler, tout cela donne fortement envie d’ouvrir grand les portes et d’aller écumer les rues de la capitale.

Fin de soirée, je n’ai pas eu d’autre choix que de rendre les clés et de l’abandonner, en attendant de nouvelles retrouvailles une semaine plus tard et 240 km/h plus vite. Je vous en reparle très vite.