Une aprem à Beaubourg

Un long mois après que Dyson nous ait offert le pass annuel pour Beaubourg, nous nous sommes enfin motivés pour aller jetter un oeil dans cet amas de gros tubes colorés : j’ai nommé le Centre Pompidou.

Au programme de la visite l’exposition « Traces du sacré », « Tatiana Trouvé » et « Dominique Perrault ».

  • Traces du sacré

Une belle image sur l’affiche, image trompeuse et publicité mensongère. Les oeuvres rassemblées avaient pour lien commun les liens entre la religion et l’art, ainsi que les questionnements que l’homme peut se poser sur les origines de l’homme et de la religion. En théorie, la thématique nous a clairement beaucoup attiré, et finalement nous avons été déçus. Au début de l’expo, en élèves bien éduqués et bien élevés nous lisions les petites pancartes écrite en Times New Roman 12, et finalement au bout de 20 minutes à piétiner sur 4 oeuvres nous avons accéléré le mouvement. Surtout quand nous nous sommes rendus compte que l’on ne comprenait RIEN à la relation entre les oeuvres et la thématique. D’ailleurs même sans thématique les oeuvres étaient très étranges ! A oublier donc …

  • Tatiana Trouvé

Nous nous dirigions vers l’exposition de l’architecte Dominique Perrault, quand nous sommes passés devant une petite gallerie quasi vide (contrairement à Traces du Sacé qui était blindée de monde) et nous avons été surpris par le côté étrange mais compréhensible de ses oeuvres. Son travail se caractérise par des jeux géométriques et des réductions d’échelle qui troublent nos perceptions. Elle joue à faire ressortir des contours argentés sur des dessins sombres, comme si dans les décors représentés l’ambiance était enfumée. A voir !

  • Dominique Perrault
Pour finir, sur le meilleur apparemment, nous sommes allés voir par curiosité l’exposition d’architecture de Dominique Perrault. Belles découvertes des projets en cours de validation, de construction et partout à travers le monde. Le projet qui nous a le plus plu était le théâtre de Mariinski II à Saint Petersbourg. Grandiose. J’avoue qu’au bout de 40 minutes, j’avais les jambes en coton à force de piétiner et j’ai beaucoup insisté pour que nous sortions.
Finalement, le Centre Pompidou ne présente pas vraiment des oeuvres qui nous parlent directement. Nous y retournerons sûrement, mais sans en abuser et en se documentant un peu plus avant d’en franchir les portes …