Tonnerre sous les Tropiques

 Pendant qu’Alice allait faire un tour devant Mamma Mia !, je me suis orienté sur une des récentes sorties qui me faisait un peu « envie » : Tonnerre sous les Tropiques ! Avec Ben Stiller, Robert Downey Jr et Jack Black pour le « gros » du casting !
La bande annonce laissait présager un truc … lourd, gras, pas du tout subtil, bourrin et surtout complètement barré. Le film a été à la hauteur, clairement. J’ai simplement manqué de pop-corn, j’aurais du prendre le très grand format !
Le film commence extrêmement fort avec une série de bandes-annonces « fake » des acteurs qui sont eux-mêmes des acteurs dans le film : l’un est un Bruce Willis toujours à sauver le monde, l’autre un Eddie Murphy en mode « gros porc qui pète et fait rire tout le monde » et le dernier un … je sais pas qui hyper sérieux, qui enchaîne les rôles très sérieux, avec moult Oscars en récompenses ! Autrement dit, ces bandes annonces sont un pur moment d’autodérision hollywoodienne. Peut être le meilleur moment du film !
Pour le reste du film, c’est une succession de références cinématographiques, de dérision et de sarcasme sur le monde des stars de cinéma, de performances d’acteurs délirantes (Downey Jr. … décidément un acteur majeur, ce mec), de blagues potaches (Jack Black héroïnomane en manque, un bonheur) et de moments plus ou moins drôles (Stiller est … Stiller …). Et pour couronner tout ça, un Tom Cruise complètement méconnaissable mais jouissif !
Bon, ce n’est pas le film du siècle mais on le savait en allant le voir. Ce n’est pas non plus un film qui prétend être intelligent ou drôle, on le savait aussi. Le fait que ce soit sans prétention originelle, si ce n’est celle de faire rire les spectateurs un certain nombre de fois, fait qu’on passe un moment plutôt agréable. Le film aurait en fait pu être génial si les interludes potaches avaient pu être un tout petit peu moins nombreux !
Bref : achetez un méga cornet de pop-corn, posez-vous comme une loque dans le fauteuil et profitez de ce joyeux lavage de cerveau. Parfois, c’est salvateur.