La Toscane, cela faisait bien longtemps que je crevais d’envie d’aller découvrir ce qui ressemble, vu de loin, à l’Italie rêvée. C’est chose faite et alors que je commence ma série d’articles (oui je parle quasi exclusivement de voyages en ce moment… ça m’apprendra à ne pas écrire au fur et à mesure que je voyage) sur ce coin d’Italie, je dois dire que je n’ai pas été déçu et que j’y retournerai volontiers dans les années à venir. L’escapade a commencé à Pise et à Lucques (Lucca). Arrivée tardive, nuit dans un hôtel situé non loin de l’aéroport, la décision fut prise de jeter un œil à Pise avant de filer vers le Chianti, base d’exploration pour la semaine à venir.
La Cour des Miracles en est vraiment une… abritant la quasi intégralité des monuments « à voir » à Pise, la fameuse tour en tête, campanile bancal du Duomo et du Baptistère attenants. Force est de constater sous un ciel radieux que le spectacle en vaut la chandelle tant le lieu est impressionnant. Il est aussi sans grande âme, phare touristique par excellence. C’est beau, on se balade mais on ne s’attarde finalement pas, se déroutant le temps d’une petite heure dans les ruelles de la ville, sympathique au demeurant mais là aussi sans intérêt fantastique.
C’est beau, c’est grand, c’est majestueux mais voilà, cela mérite en tout et pour tout deux ou trois heures de balade ensoleillée au milieu de tous ces gens se prenant en photos face à la tour, mimant le fait de la tenir… Soit. En voiture, direction Lucca.
Ceinturée de hauts murs d’enceinte, Lucca ne se découvre que quand on pénètre dans ses ruelles majoritairement piétonnes après avoir franchi une nouvelle ceinture de murs, intérieure celle-ci. Il fait déjà chaud, l’activité bat son plein alors qu’une brocante encombre rues et places, la place du Duomo étant le phare de la manifestation. On vient à peine d’arriver et déjà il fait bon flâner dans le coin…
La cathédrale et son campanile sont par ailleurs splendides et on s’attarde sur les splendides détails de la façade avant de se diriger vers l’un des points de vue les plus fameux de la ville, la Torre Guinigi, coiffée de quelques arbres prodiguant une ombre bienvenue ! La vue est en effet splendide et l’on aperçoit les anciennes arènes de la ville qui se sont transformées depuis en la célèbre place Anfiteatro. Savourons.
On se rend justement sur place pour boire un verre, manger un bout et profiter de la chaleur qui s’abat sur la place, faisant d’elle un agréable solarium. Il paraît qu’il faut venir ici au lever ou au coucher du soleil, ma mémoire flanche mais je confirme que cela doit être sublime !
La route est longue jusqu’au Chianti, aussi décide-t-on d’en rester là pour Lucca même s’il nous est pénible de la quitter si tôt. Entre Pise et Lucca, le choix est simple et si la journée était à refaire, j’aurais préféré faire l’impasse sur Pise pour me concentrer exclusivement sur cette bien belle ville, un premier aperçu de Toscane fort séduisant !
Ultime escale avant d’atteindre notre gîte, Fiesole, sur les hauteurs de Florence, l’occasion ici aussi de prendre la température de la semaine à venir. Verdict : beau.