Italie du Nord – Richissime Bologna

Bologne fut ma plaque tournante pendant quelques jours, l’occasion entre deux trajets en voiture de la parcourir en long, en large et en travers. Les abords de Bologne n’ont pas grand intérêt mais son cœur historique recèle une quantité impressionnante de beautés architecturales et culturelles. Il fait bon vivre à Bologne et ce n’est pas pour rien que cette ville est le centre névralgique de cette portion de l’Italie.

Depuis la Piazza Maggiore, impressionnante, on rejoint vite la cathédrale en travaux pour grimper à son faîte, sur les échafaudages qui la recouvrent. Un point d’observation bien pratique qui permet d’avoir un point de vue dominant sur toute la ville. Les différents palais et églises pointent le bout de leur nez au dessus des toits, le froid mordant incite tout de même à ne pas trop s’éterniser, ça pique !

Un peu plus loin, c’est la Comune de Bologne qui accueille les visiteurs avec ses escaliers conçus pour les chevaux, sa belle cour intérieure et la fontaine de Neptune qui la garde. La Piazza Maggiore est une réelle concentration de beautés.

Sur un côté de la cathédrale, on trouve aussi la Bibliothèque de l’Archiginnasio, une visite à faire absolument pour les splendides plafonds et murs, pour cette petite tour d’horloge dans la cour vitrée et enfin pour sa salle d’études médicales et son marbre destiné aux études sur le corps humain.

Il faut aussi se perdre le long de la Via Zamboni, y observer les œuvres des grapheurs en tous genres et enfin visiter la trinité de Santo Stefano, un peu plus au sud. Mélange des genres et régal religieux.

Autre passage obligé et obligatoire tant la vue est belle, les Due Torri, symboles de la ville ! Quand on pense que fut un temps, il y en avait plusieurs dizaines qui dominaient les alentours. La montée est un peu éprouvante et étroite, sombre aussi mais arrivé là-haut, avec le soleil qui lèche la ville de ses rayons embrumés, le cœur manque un battement d’émerveillement.

Divine Bologne.