Lipari est de loin la plus grande des îles Éoliennes et c’est par conséquent celle qui est la plus fréquentée en haute saison. Au moment de la préparation du voyage, il était question de savoir si nous allions voyager d’île en île ou bien nous servir d’une d’entre elles comme d’un point pour rayonner et découvrir les autres. Ce fut finalement cette solution qui l’emporta et je ne saurais que trop vous la conseiller si d’aventure vous vous rendez dans ces îles hors saison. Lipari doit être tout à fait invivable en juillet / août mais fin septembre, elle est au contraire agréable, un très bon compromis permettant à la fois d’être au calme et d’avoir accès au confort d’une île vivante.
Le coeur de Lipari est en fait la ville éponyme sur lequel trône l’ancien fort qui fut totalement rasé par Barberousse et reconstruit par les espagnols. Le fort surplombe les deux ports de la ville, le plus mignon étant bien sûr Marina Corta, l’autre servant au ravitaillement et à l’accueil des différents ferries faisant la liaison entre les îles et le continent. Le fort, quant à lui, n’abrite que quelques églises et le musée retraçant l’historique des îles, lieu que je n’aurai pas visité au final mais qui paraît-il vaut le détour. Quoiqu’il en soit, la ville de Lipari et son fort valent qu’on s’y balade, en dégustant un panino chez Gilberto e Vera, sûrement les meilleurs panini que j’aie mangés de ma vie.
Même si elle est la plus grande des îles, il est tout à fait possible d’en faire le tour sur une journée en louant un scooter et en partant à la découverte des autres villages, plages et des neuf cônes volcaniques ayant présidé à la naissance de l’île. Mais j’en parlerai demain car il y a encore beaucoup à dire et à montrer !