On présente souvent la péninsule de Reykjanes, ce bout de terre abritant l’aéroport de Keflavik, au sud de Reykjavik, comme étant un concentré d’Islande. Je me disais avant de la découvrir que c’était sûrement un peu exagéré mais il se trouve que c’est vrai ! Géothermie, laves récentes et anciennes, mousse, étendues d’eau gigantesques, petits villages et mignonnes églises et ainsi de suite : tout est là.
Je commence d’ailleurs, au départ de Reykjavik, par longer le lac de Kleifarvatn, une très belle étendue d’eau ceinturée de montagnes désertes, de toute beauté !
La route continue ensuite en direction du site de Krýsuvík. Cette zone géothermique est particulièrement active et plutôt impressionnante. La terre, comme à Geysir et un peu partout en Islande, est active, vivante. Cela bouillonne, cela crachote, cela souffle un peu partout, tout du long du parcours aménagé sur zone. Une balade amusante, assez courte finalement et qui constitue aussi le point de départ d’une randonnée du Rother qui a l’air intéressante !
En partant, n’oubliez pas de vous arrêter quelques centaines de mètres plus loin à gauche ! Il y a le lac / cratère de Grænavatn ! Couleurs splendides et paysage splendide.
La suite, c’est la route jusque Grindavik puis la route 425 en direction du point le plus au sud-ouest de l’île, avec son phare. Les laves ici sont splendides à voir, les paysages sauvages. Il y a également un petit coin intéressant à voir, un ancien village de pêcheurs totalement abandonné, Selatangar.
Dernier point sur cette courte après-midi passée sur la péninsule de Reykjanes (le matin, je me baladais dans Reykjavik) : le fameux Blue Lagoon ! 40€ l’entrée standard. Usine à touristes. Chose à faire malgré tout ? La réponse est non en ce qui me concerne, je n’y remettrais pas les pieds si c’était à refaire. Les gens sont irrespectueux des règles islandaises, ne se lavent pas ou peu, sans même parler de se doucher intégralement et nu comme c’est la règle en Islande. Ils sont là pour picoler dans l’eau, parlent fort, rient fort, font des selfies avant toute autre chose. C’est la masse qui est là, la triste masse. Ce n’est pas le bain qui compte, la papote tranquille dans l’eau chaude, c’est le divertissement. Donc voilà : j’y suis allé, j’ai vu, je me suis baigné, je me suis récuré en sortant de là. J’aurais du me contenter de me balader dans les alentours, c’était suffisant. Bref : le Blue Lagoon, ça fait des souvenirs évidents mais c’est de la merde. Et comme ils sont en train d’agrandir encore et encore, ça va être encore plus une usine pourrie dans les années à venir.
Vous l’aurez compris, je garde un souvenir très mitigé de cette escapade au Blue Lagoon, seul moment où j’ai vraiment eu l’impression en Islande d’être pris pour un jambon, un portefeuille sur pattes, pour quelque chose qui est certes plutôt exceptionnel mais qui existe ailleurs et surtout autrement sur l’île. La proximité de Reykjavik et de l’aéroport de Keflavik a fait du Blue Lagoon ce qu’il est, une usine. Espérons que le reste de l’île ne subisse pas le même sort.
Où dormir à Reykjavik ?
J’ai dormi dans ce Airbnb. Belle maison, famille adorable, coin calme et belle marche jusqu’au centre. Rien à dire !
Où manger à Reykjavik ?
Aucune idée ! Parce que comme pour le reste du voyage en Islande, j’ai fait mon propre manger chaque midi et chaque soir.
Où boire un verre à Reykjavik ?
De même… mais un petit café bu au Café Paris, en plein centre, pour le cliché.
Où faire ses courses à Reykjavik ?
Énormément de supermarchés, y compris des Bonus, à Reykjavik, à Kopavogur et ailleurs.