Pour ces dernières nuits en Islande, j’ai passé un peu de temps sur la péninsule de Reykjanes comme vous l’avez vu hier, mais aussi deux grosses matinées à Reykjavik, à la découverte de la capitale islandaise, de ses quelques curiosités architecturales et de son alternance de vieux bâtiments, belles maisons et immeubles flambants neufs issus pré ou post-crise bancaire. Je n’ai pas logé dans le centre historique de la ville mais plus au sud, dans une banlieue un peu chic et paisible, donnant sur la fameuse Perle et les réservoirs d’eau de la capitale. Ce positionnement m’a permis de faire la transition entre la nature brute vue depuis 10 jours et cette capitale finalement très humaine mais qui nous saute un peu à la tronche après l’isolement relatif du road trip. La balade le long de la petite baie de Kópavogur permet d’observer quelques phoques qui y font régulièrement escale, mais aussi de rentrer progressivement dans Reykjavik, d’observer sa grande université, quelques terrains de sport et enfin, au loin, la cathédrale.
La cathédrale de Reykjavik, c’est justement la prochaine étape avec une montée sur sa plateforme d’observation, dans le clocher, pile sous les cloches et de part et d’autres des orgues de béton mimant ceux, de basalte, que l’on voit partout en Islande. L’endroit est solennel, froid, impressionnant. Un parfum d’Islande.
En voyant ces petites maisons colorées, on a envie de déambuler d’immeuble en immeuble, de belle maison en belle maison et c’est finalement ainsi qu’on se retrouve à sillonner rue après rue, méthodiquement, la capitale islandaise. Le quartier central de Reykjavik avec ses grands immeubles, les alentours de la mairie et du lac central avec ses belles maisons bourgeoises, l’ancien quartier du port et ses maisons basses parsemées de nouveaux bâtiments et ainsi de suite.
Le même jour et le lendemain matin, je tombe sur la silhouette de l’opéra de Reykjavik. Ce gigantesque édifice, enfin achevé, est le témoin de l’ancienne toute puissance bancaire, si volontaire pour lancer des projets pharaoniques sous couvert d’endettements toxiques. L’hôtel démesuré qui devait border ce haut lieu de la culture islandaise n’a quant à lui pas vu le jour et l’avenir de la zone n’est pas tout à fait tranché. Pas de doute en revanche du côté des vieux docks, parfaitement remis au goût du jour avec restaurants, menus magasins et stands de vente de tickets pour les observations de baleine à proximité de Reykjavik.
La promenade en bateau quant à elle sera à la fois satisfaisante et frustrante ! Quelques dauphins, c’est beau. Une petite baleine de Minke, c’est joli aussi, première baleine de ma vie ! Ensuite deux baleines à bosse, là-aussi une première. Sauf que le whalewatching, pratiqué de manière responsable (et c’est tant mieux), cela reste une observation extrêmement lointaine des animaux, sauf énorme coup de bol. C’est donc une belle dose d’émotion aux premières respirations que l’on aperçoit mais c’est aussi un peu frustrant car ce dont on a réellement envie, c’est d’aller nager avec elles. A refaire ? Oui parce que c’était la première fois. Non parce que finalement, ça ne sert pas à grand chose.
Derniers regards, dernier trajet ensuite jusque l’aéroport pour rendre la voiture. L’Islande, c’est terminé pour cette fois mais il est une chose certaine, ce n’est pas la dernière. La moitié nord de l’île me tend les bras, les grands fjords du nord-ouest et tellement d’autres randonnées et paysages sauvages. J’ai hâte.
Où dormir à Reykjavik ?
J’ai dormi dans ce Airbnb. Belle maison, famille adorable, coin calme et belle marche jusqu’au centre. Rien à dire !
Où manger à Reykjavik ?
Aucune idée ! Parce que comme pour le reste du voyage en Islande, j’ai fait mon propre manger chaque midi et chaque soir.
Où boire un verre à Reykjavik ?
De même… mais un petit café bu au Café Paris, en plein centre, pour le cliché.
Où faire ses courses à Reykjavik ?
Énormément de supermarchés, y compris des Bonus, à Reykjavik, à Kopavogur et ailleurs.