Cyclades – balade à Santorin, entre Thira et Oia

Santorin. Plus de vingt ans que cet endroit me fascine, que son nom me fait frémir et pourtant je n’y avais jamais mis les pieds. Ce fut donc chose faite en septembre dernier, avec un atterrissage en plein dans l’axe du volcan, avec Oia puis Thira à babord, tâches de blancheur sur le millefeuilles des falaises. Virage sur tribord, pof, coucou posé. On ne se rend alors plus vraiment compte de l’endroit que l’on arpente, on attrape les bus locaux pour se rendre à l’hôtel, sans jamais voir la caldeira. Et puis on arrive à l’hôtel, placé au bord des falaises, tout à côté du chemin qui la longe. Le choc.

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Je suis resté planté comme un con pendant plusieurs minutes, un début de larmes aux yeux, face à l’immensité de cet endroit, à cette fine lame de roche ceinturant imparfaitement la mer. De l’autre côté de la caldeira, la pente est plus douce et file vers la mer. Mais là, de ce côté, c’est un spectacle incroyable dont on ne se lasse pas une seule seconde. Ici, entre Thira et Oia, tout est calme, paisible, loin de la folie que l’on associe à Santorin, loin des masses de touristes stationnant soit dans l’une, soit dans l’autre ville.

Il faut prendre le temps de se balader, de faire le trajet Thira – Oia en longeant la ligne de crête, la tête toujours tournée côté volcan. Je le redis : on ne se lasse pas. Une demie-journée à l’aller. Deux jours au retour. La même claque, chaque matin, chaque après-midi. A chaque fois que le regard retrouve la caldeira, le cerveau se prend une petite dose d’extase. Alors voilà, marchons de l’hôtel jusqu’à Thira, le long de la crête d’abord, entre les maisons ensuite, Imerovigli, Firostefani et enfin Thira.

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Thira ? Tellement de foule, de touristes par rapport au reste du chemin ! Et pourtant on est hors saison. Je n’y aurai finalement passé que quelques dizaines de minutes, me contentant d’arpenter certaines ruelles, de voir les places et églises, de prendre le chemin des ânes pour descendre au vieux port ou encore y faire mes courses. Je préfère assurément Firostefani et Imerovigli, plus calmes et agréables, y compris au soleil couchant, quand la caldeira s’embrase sous les derniers rayons du soleil.

Dix jours plus tard, après cette première demie-journée passée sur place et ce petit bout de chemin que j’arpenterai encore une fois, direction le nord : Oia. Il a plu et venté une partie de la journée, il fait un froid de canard sur le scooter et surtout le vent me force presque à rouler penché pour avancer droit mais on y va !

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Oia, donc, pavée de neuf et de frais, couverte de mignonnes boutiques et bars, une sorte de paradis pour touristes de tous horizons, tout sauf un coin à Routards si vous voyez ce que je veux dire. Mais on comprend que l’endroit séduise les aspirants au mariage du monde entier et on comprend également que toutes et tous viennent ici au coucher du soleil. Avec ce ciel d’orage, le coucher de soleil et la vue sur la caldeira est sublime alors que la lumière tourne à l’orange.

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Un peu plus loin, au bout de rue principale, on débouche sur L’endroit où tout ce petit monde se rassemble pour le coucher du soleil. D’un côté, maisons accrochés au flanc de la falaise, de l’autre le vieux fort. C’est là où je ne comprends plus rien. Tous les gens ont leur appareil pointé vers le soleil. Le coucher de soleil est beau, certes, mais franchement, c’est un coucher de soleil. En revanche, la lumière et les nuages sur Oia étaient sublimes et ils étaient bien peu à les photographier ! Incompréhensible, vous dis-je. Soit j’ai raté un truc, soit les gens sont vraiment cons. Bref.

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J’ai quitté Oia avant que la lumière ne s’éteigne complètement, préférant filer dans le froid jusqu’à l’hôtel avant que toute la foule ne se retrouve sur la route, quasiment de nuit. Le lendemain, il était temps d’aller découvrir le reste de l’île. Le surlendemain, il fallait bien partir. Le pilote de Transavia nous a fait une petite surprise… Un décollage sur l’aile, un tour complet de l’île au moment du décollage. L’occasion de prendre une dernière bouffée de Santorin.

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Où dormir à Santorin ?

On a choisi le Gizis Hotel. Situé à quelques pas d’un arrêt de bus sur la ligne Thira – Oia, il est sur le flanc de la caldeira, avec piscine donnant sur cette splendide mer intérieure. Petite terrasse sympathique, chambres très correctes et au final un très bon compromis prix / confort versus les tarifs absolument monstrueux affichés ailleurs. Et puis la vue…

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Où manger à Santorin ?

J’ai mangé à l’hôtel… mais également un soir à Firostefani. Le nom ? Aucune idée. Même combat avec l’autre restaurant à côté, où l’on a bu un verre. Simplement : Firostefani. Plus calme, plus cosy, tarifs plus honnêtes et doux. Utile le conseil, hein ? C’était grosso modo ici.

Où boire un verre à Santorin ?

Cf. ci-dessus donc !

Où louer un scooter à Santorin ?

Scooter loué à Imerovigli (ici), tarif correct mais ne pas oublier de tout vérifier, de payer en CB et de négocier un peu sinon vous vous ferez enfler « en touriste ».