Review Gaming – Test de KillZone 2

 Jeudi dernier, j’ai eu la chance de prendre en main le tout nouveau Killzone 2, qui sortira le 25/2 prochain.
Pour rappel, Killzone, premier du nom et sur PS2, mettait en scène la rebelion d’un peuple de colons, les Helghasts, quelque peu abandonnés à leur sort par l’ISA, l’agence de gestion interplanétaire. Car oui, nous sommes dans un futur un peu proche et l’humanité a essaimé dans l’univers avec plus ou moins de succès. Le moins de succès, ce sont donc les Helghasts, fanatisés par un empereur complètement mégalomane et à l’ambition démesurée.
Le jeu avait alors remporté un accueil tout à fait enthousiaste, obtenant des notes appréciables dans tous les tests. Le bilan, c’était un jeu certes imparfait, mais un succès véritable !
Autant dire que la suite (en plus d’une séquelle sortie sur PSP entre temps) était fortement attendue sur la PS3 (genre prophète, messie, dieu numérique, etc.) ! Et le voilà arrivé … il a pris son temps et on peut dont penser que ça va envoyer du bois.
Le pitch du jeu, c’est la riposte de l’ISA contre les Helgasts et l’invastion de leur planète afin d’en déloger l’empereur Viseri et ses sbires. Accessoirement, il est bien sûr question de l’empêcher d’utiliser les ogives nucléaires qu’il a réussi à dérober lors de ses attaques d’autres planètes … Bref, cette fois-ci, on oublie un peu la partie psychologie des peuples et on enquille sur un jeu où les rôles sont bien identifiés : Helghasts à exterminer, et ISA en force d’intervention libératrice !
J’ai eu l’occasion de prendre le jeu en en main pendant une petite heure … L’occasion d’avoir un aperçu rapide des capacités du jeu et de ses qualités.
  • tout d’abord, les cinématiques … avec notamment la scène d’introduction et quelques scènes intermédiaires. « Tuerie » est le mot qui me vient à l’esprit : texture, rendus, couleurs, expressions, immersion, bande son, il n’y a rien à redire (si ce n’est quelques lags qui auront disparu dans les versions commercialisées m’a-t-on dit, donc pas de souci).
  • le graphisme ensuite … et là c’est pareil : des ombres, de la poussière, des lumières, du paysage bien détaillé ! Grosse performance graphique avec des effets tout à fait réalistes et là aussi une belle immersion. Chapeau bas puisque Guerilla a su allier à mes yeux une vraie « beauté » graphique et un côté « sale » qui permet de s’immerger complètement dans le jeu … Le jeu est brutal, sauvage, et ça se sent dans le graphisme.
  • la prise en main … Pour être honnête, j’ai toujours eu du mal avec les FPS sur console ! Mais là, cela s’est plutôt bien passé dès les premières minutes, sans réglage préalable de la manette et des sensibilités des joysticks. J’ai même réussi à caler quelques headshots sans trop de difficulté, un bon indicateur en ce qui me concerne (vu mon passif de joueur de CounterStrike, je veux dire !). Bon, tout cela demande encore un peu de maîtrise, j’ai hâte d’avoir le jeu pour m’améliorer tiens !
  • et enfin niveau son, le jeu envoie là aussi du bois, tant au niveau des musiques qu’au niveau des effets. J’ai d’ailleurs été assez frustré à ce niveau là au niveau de mon test ! Je n’ai pas osé pousser le son et il me tarde de jouer avec le volume à fond chez moi. Les voisins vont souffrir, A. aussi, mais ce jeu est clairement conçu pour se sabrer les tympans, alors ce sera chose faite … (enfin, moi je vois bien un gros système son chez Heaven pour envoyer des decibels (mais je dis ça, je dis rien))
Bref, pour l’instant, je ne vois pas de point négatif au jeu, j’attends d’y jouer plus longuement et de le terminer pour vous rédiger un compte-rendu un peu plus complet et notamment sur la partie multi et sur l’évolution du gameplay, du scénario et de la durée de vie.
Allez, petit plaisir pour finir, deux vidéos qui font mal aux yeux !
Gni ! Vivement le jeu complet ! (et un grand merci à Heaven et à PlayStation France, c’est une belle ère de jeu qui s’annonce pour tout le monde) !