Review Gaming – Call of Duty 6 Modern Warfare 2

Difficile de juger ce Modern Warfare 2 tant il était attendu, tant l’excitation était grande et tant les recettes générées par ce jeu en à peine quelques semaines sont dantesques, preuve d’un succès on ne peut plus gargantuesque. J’avais été complètement emballé par le Modern Warfare 1 qui avait su renouveler la franchise Call of Duty en la projetant dans un contexte moderne, réaliste et assez hallucinant.
Cette suite se montre à la hauteur avec un scénario se situant 5 après les évènements du premier opus dans un monde qui a érigé Zakaïev (le « méchant » de MW1 donc, en gros) en héros russe… C’est dans ce contexte que le monde part en couille totale à la suite d’un attentat démentiel dans l’aéroport de Moscou dont on fait porter le chapeau aux USA. Et c’est parti pour une bonne grosse guerre… woot !
Points négatifs :
  • la durée de vie, affreusement courte en mode offine mais à priori infinie en mode online (que je n’ai toujours pas testé pour une raison simple : pas le temps, pas l’envie, pas envie de redevenir la loque que j’étais quand je jouais à CS 1.6 et CS:S)…
  • certains vilains bugs d’aliasing, indignes du jeu… Ombres pixélisées par moments… bizarre bizarre dans un jeu qui pourtant arrache les yeux par instants et nous fait pleurer du sang tant c’est beau !
  • un mode offline beaucoup trop simple… y compris le mode vétéran qui s’avère tout à fait accessible pour quiconque a pigé le système de visée prédictif qui permet d’enchaîner les headshots sans complications…
  • un énormissime côté pro-américain qui m’avait semblé moins sensible dans le MW1 mais qui ressort ici assez fortement, mais peut être mes souvenirs de MW1 sont-ils tout simplement érodés.

Points positifs :

  • le gameplay, toujours plus puissant, toujours plus immersif, toujours plus excitant… une poussée d’adrénaline permanente !
  • le maniement des armes, toujours aussi plaisant, toujours aussi réaliste aussi…
  • la variété des missions et des environnements, parfaitement servis par une alternance des personnages que l’on incarne,
  • cette mission de l’aéroport de Moscou… Bravo les développeurs. Comment avez-vous pu vous dire, dans un coin de votre crâne… « tiens, si on les faisait massacrer 400 innocents dans un aéroport ??? » avec cette réponse « ah mais ouiiii, grave, vas-y Maurice, code moi ça ! » … Magistral, subversif, brillant. J’adore. Même si putain, ça te laisse le souffle coupé et l’esprit choqué, embrumé,
  • le scénario, bien retors, riche en rebondissements, riche en situations folles : le goulag, la poursuite en moto-neige, la descente le long de la falaise, le coueau entre les dents, le passage dans l’espace, la lutte finale pour retirer ce fichu couteau… Fou, fou, fou… mais finalement un peu prévisible non ?
Alors, oui, c’est une tuerie. Courte, mais une putain de tuerie. Sera-ce le jeu de l’année, comme lors de la sortie de MW1, je ne le pense pas tant Uncharted 2 et Assassin’s Creed 2 (que j’attends !) semblent plus équilibrés, plus « complets » finalement mais ce jeu va une fois de plus rentrer dans les annales pour la quantité d’adrénaline qu’il procure, la qualité du gameplay et les sensations ressenties sont fortes. Du grand art.
Vous ne l’avez pas encore ? Vous attendez quoi pour filer l’acheter ?