Voilà, aujourd’hui c’est journée Philips pour cause de grand messe jeudi dernier où nous été présentées une foule de nouveautés et aussi un concours international en partenariat avec Ridley Scott Associates. Cette association, c’est en fait l’écurie de poulains talentueux que le célèbre réalisateur regroupe autour de lui pour leur apprendre les arcanes du métier et si possible les « lancer », autrement dit une sorte de Star Ac’ avec du vrai talent dedans.
Bref, Philips s’est associé à Ridley Scott (qui sera donc parrain du jury du concours) pour la création de 5 courts métrages et d’un sixième que tout un chacun est invité à soumettre sur le site de la marque. Le principe : suivre le script commun (6 lignes de dialogues, durée du film) mais broder un univers tout à fait personnel sur cette trame, d’où le Parallel Lines – Dialogues parallèles. En jeu : une semaine en compagnie de Ridley Scott et un sacré coup de pouce médiatique pour un éventuel lancement de carrière. Bref : autant ne pas s’en priver car le jeu en vaut la chandelle.
Au delà de ça, je souhaite revenir sur les films diffusés jeudi soir et dont la qualité de réalisation m’a complètement bluffé. Vous allez pouvoir voir ci-dessous que chacun des films sélectionnés a sa patte, son univers, sa couleur, son caractère propre, comme quoi il est tout à fait possible de créer quelque chose de parfaitement original et artistiquement marqué sur une base imposée. Chapeau bas…
- Le premier, The Hunt (Jake Scott), m’a séduit dans sa toute dernière partie, une fulgurante montée en vitesse, fantastique, qui tranche avec le début un peu mou.
- Après, Darkroom (Johnny Hardstaff), oppressant et à l’ambiance glauque, m’a justement plu pour ces deux éléments qui m’ont plongé dans certains de mes romans de SF.
- El Secreto de Mateo (Greg Fay) est peut être mon préféré pour son atmosphère onirique, ce rêve éveillé qu’il incarne. Brillant.
- Jun & the Hidden Skies (Hi Sim) m’a en revanche moins bluffé malgré une bonne réalisation technique. On va dire que choix du film d’animation ne m’a pas convaincu.
- Enfin, The Gift (Carl Eric Rinsch) est celui qui met en oeuvre le plus de moyens techniques et est peut-être le plus cohérent et impressionnant mais dont les choix scénaristiques et esthétiques restent excellents. Bluffant.
Je vous mets donc ci-dessous les quatre films m’ayant le plus séduit, j’espère qu’ils vous plairont tout autant qu’à moi.
[youtube JGsAjf5lsgo]
[youtube IHW0sLcKAis]
[youtube hFH3JqL0X3o]
[youtube XOZkLIwbRrw]
Alors, brillant, non ? Si vous estimez avoir le talent nécessaire, n’hésitez pas à participer vous aussi à ce concours… et on parle un peu plus tard des nouveaux écrans Philips qui ont achevé de me convaincre que la marque reste LE leader en terme de dalles LED même si les prix picotent un peu.