Foutue Apocalypse !

Quelle horreur … il m’aura fallu 2 mois pour me remettre à lire de manière volontaire. Le déménagement m’a vraiment démotivé et je n’ai pas pris le temps depuis d’ouvrir un livre et de le dévorer comme j’en avais l’habitude !

Toutefois, je m’y remets doucement … j’avais commencé le Trône d’Ebène, que j’ai stupidement oublié à Tours. Quel c** moi !

Du coup, en attendant de le récupérer, ce dont j’ai hâte, j’ai lu rapidement De Bons Présages, co-écrit par Neil Gaiman et Terry Pratchett. Ce livre, paru en 1990 raconte en fait la fin du monde à la fin de l’an 1999, du coup j’suis un peu à la bourre et heureusement que l’Apocalypse n’a pas eu lieu !

Je connaissais déjà l’univers de Neil Gaiman avec StarDust, Neverwhere (excellent !) ou encore Miroirs et Fumées. Que du bon …

De Terry Pratchett, je ne connais que l’oeuvre : Le Grand Livre des Gnomes, le Disque-Monde … mais je ne l’avais jamais lu, mais mes oreilles ont pour autant entendu beaucoup de bien de cet auteur à l’univers complètement barré !

Du coup, l’association de ces deux noms me semblait prometteuse, et je ne suis pas déçu …

Pour faire simple : l’Antéchrist a été égaré par un ange et un démon lors de son arrivée sur Terre, tout ça à cause d’un échange de bébé loupé … Aziraphale et Rampa se lancent donc à sa recherche alors qu’il est âgé de 11 ans et entre petit à petit en possession de ses pleins pouvoirs !

L’Apocalypse est proche … les Quatre Cavaliers sont en route, quoiqu’un peu différents de ceux décrits dans le Grand Livre !

Si l’on rajoute par dessus tout ça une armée de chasseurs de sorcières, une prophétesse, un Antéchrist complètement à la ramasse, un chien des enfers transformé en Toutou … Ah, voilà, Terry Pratchett vient de poser sa patte sur le livre !

Franchement, on sent bien l’influence des deux auteurs : un beau récit, bien écrit, détaillé et vraiment accrocheur pour Gaiman, et des moments de pur délire à la Monty Python qui viennent se greffer un peu partout pour Pratchett.

L’ensemble est donc déluré, ça déroule à un rythme enlevé, c’est pétri de folie … et j’en redemande !