Après la nuit passée à la Villa Cheminée, retour dans le centre-ville de Nantes pour une rencontre avec notre hôte du festival ESTUAIRE et un rendez-vous au Lieu Unique… Cette ancienne usine des biscuits LU a été entièrement reprise après la délocalisation de la production un peu plus loin dans la région par les équipes culturelles de la ville pour en faire un lieu dédiés à l’art, à la création, à la musique… bref une sorte de somme de l’activité culturelle nantaise ! Je ne connaissais absolument pas Nantes, ni le Lieu Unique, ni les Machines mais j’en avais entendu parler et on m’a toujours vendu Nantes comme étant une ville magnifique et surtout extrêmement active, culturellement et socialement parlant. Cette rencontre autour d’un cappuccino bienvenu avec le froid de canard qu’il faisait dehors m’aura en tout cas confirmé que Nantes est une ville très active, bourrée d’idées et surtout soutenue par une véritable volonté politique… Autrement dit, rendez-vous en 2012 pour la prochaine version d’ESTUAIRE, le programme s’annonce tout simplement brillant.
Fin de la rencontre, fin de la papote qui aura finalement duré un peu plus longtemps que prévu mais quand on est enthousiasmé, autant faire durer le plaisir. Direction cette fois-ci le vieux Nantes et ses ruelles pavées, son château et sa cathédrale.
Et j’ai bien du avouer que Nantes est belle… J’en avais pourtant une image assez laide, allez savoir pourquoi, sûrement un reste du passé très industriel et portuaire de la ville mais aussi un à priori assez fort sur certaines familles nantaises dont j’avais pu avoir un aperçu (disons que j’ai du mal avec les ultra-cathos bobos arty) quelques années auparavant (mais on va dire que je généralise et fort heureusement tous les nantais ne sont pas du même acabit). Enfin bref : Nantes, ses ruelles, son château des ducs de Bretagne et sa cathédrale (bis repetita) : c’est beau.
Mais Nantes, c’est aussi des graffitis un peu partout, laissés libres de s’étaler, de vivre leur vie… c’est aussi l’île et ses Machines, son fameux éléphant que j’ai enfin pu apercevoir (magique, on rajeunit de 20 ans en quelques secondes !) et son nouveau quartier en plein essor, peuplé de grandes allées vides et d’immeubles tous plus osés les uns que les autres : Nantes est en train de réhabiliter son île et d’en faire un quartier où il faut vivre et travailler. Bluffant.
Et encore un gros lot de photos… j’en mets huit tonnes comme d’hab mais vous avez l’habitude…
Voilà, Nantes, c’était sympathique, c’était beau, c’était froid aussi… Je ne sais pas si j’y reviendrai dans les années à venir, très vraisemblablement pour ESTUAIRE, en 2012. D’ici là, il me reste une quantité folle de villes à découvrir en France. Je commence par quoi ?