Le Morbihan était jusqu’à ce weekend de mi-juin une totale inconnue pour moi. J’en connaissais bien sûr le nom de nombreux lieux, Quiberon notamment, avec quelques idées et quelques vagues images aperçues ici ou là. Je n’y avais pourtant jamais mis les pieds, l’ayant toujours traversé pour rejoindre Fouesnant côté sud, ou bien restant au nord à Saint-Michel-en-Grève. L’essai réalisé à Lohéac m’a permis de compenser ce manque en me donnant un premier aperçu de cette belle région, riche de paysages splendides et d’autant d’îles plus ou moins accessibles.
La balade a commencé à Quiberon, rapidement et succinctement à dire vrai car une fois la côte sauvage traversée, il ne reste plus grand chose à voir sur la partie sud si ce n’est voir des barres d’immeubles. Je m’attendais à quelque chose de plus sauvage je crois. C’est le cas au nord avec le joli port et village de Portivy, avant de prendre la route côtière, splendide et sauvage. On peut s’arrêter boire un verre au Vivier, idéalement placé, avant de rejoindre Quiberon et se rendre d’un coup d’un seul compte du niveau de construction de ce bout de presqu’île.
J’évite ce centre pour me rendre à la pointe du Conguel. Rapide balade, escargots partout, belle plage orientée est. C’est une belle bouffée d’air frais et iodé, avant de reprendre la route. Je ne sais pas si je reviendrai à Quiberon, je crois que j’ai été un peu déçu par ce que j’ai vu. Je suis sûrement passé à côté du truc.
Je suis également passé à Carnac, sur le chemin du retour vers le Bono et Auray. J’ai donc vu des alignements de menhirs. C’est… un peu impressionnant. Mais voilà.
Là où cela commence à devenir vraiment intéressant, c’est donc bien en s’enfonçant dans le golfe du Morbihan ! Il faut absolument s’arrêter dans les multiples petits ports, comme celui du Bono par exemple, puis arpenter les différents chemins de randonnée qui sillonnent et longent le golfe. Celui qui part du Bono traverse prés salés, cimetières de bateaux et fait découvrir ces bras de mer qui pénètrent la terre, formant un tableau de vert tout à fait splendide.
D’ailleurs, on peut pousser cette balade jusqu’à Auray, ou plus exactement jusqu’à l’ancien port d’Auray : le port de Saint-Goustan. C’est ici que Benjamin Franklin débarqua pour discuter de la première alliance franco-américaine où les français aidèrent les américains à gagner leur indépendance face à nos voisins britanniques. L’endroit est splendide, du quai Franklin jusqu’au fort qui domine le quartier et veille sur ses vénérables maisons et son splendide pont. Venir y boire un verre le soir est une idée splendide et j’y reviendrai encore et encore car la région me donne fort envie d’y revenir.
Cette envie de revenir dans le Morbihan pour découvrir la région plus avant, au delà de Quiberon, se confirme le lendemain de cette balade entre le Bono et Saint-Goustan avec la visite de l’île Berder ! Cette île privée, accessible uniquement via un gois en face du petit port de Larmor-Baden, est une petite pépite avec son ancienne installation de pêche, un splendide manoir et une chapelle splendide. N’oublions pas non plus la végétation très méditerranéenne qui confère à ce lieu une ambiance encore plus particulière.
Décidément, il faudra revenir passer des weekends dans le coin. Île aux Moines, île d’Arz, Arzon, Marais de Séné, il y a encore tant à découvrir ! Bientôt.