Le massif des Maures, je connaissais à dire vrai à cause du rallye du Var. Quelques unes des spéciales de ce beau rendez-vous du championnat de France des rallyes y passent en effet et j’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en arpenter quelques unes avec régal. A force de coups de roues bien volontaires menant à la mer, je me suis retrouvé à visiter le coin et à en découvrir quelques pépites, souvent marron d’ailleurs, les pépites.
Depuis Gonfaron, encore en Provence Verte, on s’engage rapidement dans d’antiques forêts peuplées de chênes et de châtaigniers. Le niveau monte, descend, s’enfonce dans telle ou telle vallée avant de franchir un petit col. Autour ? Des arbres, à perte de vue. Quelques roches ici et là et enfin, au fond d’une vallée : Collobrières. Soyez les bienvenus dans la patrie du marron glacé qui vous arrachera des sourires ! Vous l’aurez compris, on trouve un grand nombre de ces arbres splendides dans le coin et on sait en exploiter les fruits. Une confiserie, la Confiserie Azuréenne, y est établie depuis quelques temps déjà et se visite. On peut également découvrir le très joli village avec son antique pont et enfin, quelques sentiers de randonnée / découverte faisables en quelques heures à peine. Une belle escale dans une belle région, finalement. Vous prendrez en revanche bien garde à votre foie…
Un peu plus à l’est se trouve le village de la Garde-Freinet. Je vous conseille d’y arriver ou d’en repartir, en fonction de votre itinéraire, par la route qui mène à Vidauban. Ce tronçon, pour moitié tracé dans la forêt de châtaigniers, traverse également la plaine des Maures, zone protégée où l’on peut se balader et randonner. A la Garde-Freinet, on peut également randonner sur les hauteurs de la ville. Alors oui, ça grimpe pas mal pour accéder au calvaire / promontoire mais la vue est splendide, que ce soit sur la ville, sur son ancien site médiéval ou encore sur les menues montagnes avoisinantes, Grimaud et Mont-Blanc inclus, en toute simplicité. Il existe d’ailleurs pas mal de parcours de balade dans le coin qui donnent envie de revenir, tout comme la boutique de confitures et marrons dégotée au centre-ville (La Ferme des Gambades / chez Florence) (du genre méchamment succulentes) (vraiment, je déconne pas, pas payé, tout ça tout ça).
En parlant de Grimaud, c’est un peu plus au sud et la route qui y mène est, pour changer, splendide ! Cela devient une constante dans le coin, vous l’aurez compris. Chênes. Châtaigniers. Plein de randonnées. De beaux paysages et de belles forêts. Des routes incroyables. Ok. On déménage quand. Grimaud a pour le coup un petit côté paradisiaque et semble mêler le meilleur des deux mondes : d’un côté la forêt assurément et de l’autre, une ouverture sur la baie de Saint-Tropez, située à quelques jets de pierre. On retrouve par conséquent un petit côté branlouille mais la forêt n’est pas trop loin. Et puis le château qui trône au sommet du piton de Grimaud est splendide. Et quelle vue !
Oh, j’oubliais ! Non loin de Collobrières, un peu au Nord, se trouve Notre-Dame-des-Anges. Située non loin du pic culminant des Maures, ce prieuré est un lieu singulier, tant d’un point de vue spirituel que par ses panoramas sur toute la région (oui oui c’est bien Porquerolles, au loin). Je vous laisse visiter et vous faire une idée mais l’endroit, encore habité et lieu de pèlerinage, possède un charme propre. On n’oubliera pas sur la route de s’arrêter pour contempler les chênes liège plus ou moins fraîchement taillés. En revanche : interdiction de ramasser les châtaignes ! C’est marqué un peu partout.
Vous l’aurez compris : j’ai particulièrement apprécié mes passages dans le massif des Maures pendant ces vacances passées dans la région. Je ne saurais que trop vous conseiller de vous y poser et de profiter ces étendues interminables de forêts touffues, apaisantes et majestueuses.