Corse – randonnée sur le sentier des douaniers du Cap Corse

Pour cette dernière journée de randonnée en Corse et plus spécifiquement sur ce superbe territoire qu’est le Cap Corse, l’objectif est simple : en prendre plein les yeux, marcher longuement au bord de l’eau, bronzer un peu, se baigner, avoir envie de revenir…

Direction Macinaggio pour garer l’auto et c’est parti pour le sentier des douaniers qui relie ce joli port à celui, intimiste, de Barcaggio. Je n’irai pas jusqu’au bout de la randonnée mais je ne sais pas encore. Annoncé pour 25 km et 6h40, l’aller/retour intégral vaut en tout cas d’être parcouru.

Cela commence avec le contournement de la Punta di a Coscia, avec de premiers très beaux passages et vues. On continue ensuite vers la très courue plage de Tamarone, superbe ! Le chemin la longe doucement puis bifurque sur la droite, remontant rapidement dans le maquis avant de descendre de nouveau vers la plage des Îles.

Celle-ci est bien nommée, donnant sur un petit archipel, les îles Finocchiarola, devant lesquelles quelques vaches paissent tranquillement, avec une tour ruinée en fond. Le paradis Corse ? Une interprétation parmi d’autres, assurément, que l’on quitte pour une belle remontée.

On découvre alors la suite du programme avec un bel enchaînement de tours, criques et plages. Au premier plan, la rade de Santa Maria et la tour éponyme, au ras des flots. Ensuite, la Cala Genovese, cachée, tout comme la Cala Francese et sa magnifique plage. Le sentier prend son temps d’une étape à l’autre, bien tracé et offrant de belles vues ici ou là, montant et descendant au gré des rochers et promontoires. Quel bonheur.

On entame alors une ultime remontée le long de la baie de Capandula. L’objectif a été en vue pendant un moment alors qu’on longeait les flots, il disparaît alors pour mieux réapparaître, délicieux. Il s’agit de la tour d’Agnello, posée sur un éperon photogénique à souhait, avec l’île Giraglia en contrepoint maritime.

S’arrêter ici pour déjeuner et se baigner ? Oui, dans la Cala d’Agnellu, avec vue sur le promontoire de la tour que j’aurai visitée juste avant, car elle est accessible et offre de forts belles vues depuis ses ouvertures. Ici, on est au paradis et il n’y a tout simplement pas un chat.

Décision est prise de s’arrêter là. Je rebrousse alors chemin en direction de Macinaggio, retrouvant les paysages déjà parcourus mais baignés par une luminosité différente, le soleil ayant continué sa course pendant que je déjeunais et prenais le temps de savourer un grand moment de tranquillité avant d’enchaîner un Bastia – Paris – Shanghai – Wuhan le lendemain après-midi !

Direction Barcaggio ensuite pour découvrir rapidement le petit port. Point de bar ouvert ici pour célébrer la fin de la randonnée… Je pousse alors en direction du port de Centuri, réputé pour ses pêcheurs, ses jolies maisons et ici aussi une grande douceur de vivre. Le Cap Corse est bien particulier, décidément.

La journée et le voyage s’achèvent donc ici, sur une table dorée par les derniers rayons du soleil. La Corse a tenu toutes ses promesses, malgré une météo parfois un brin capricieuse – on me dit dans l’oreille que ce fut le cas de toute l’année 2018 ou presque.

Les paysages arpentés, l’accueil chaleureux des Corses, leur langue rocailleuse et chantante à la fois, les contrastes étincelants entre la montagne intérieure et les côtes déchiquetées, tout m’a de nouveau séduit et ont confirmé tout mon intérêt pour les îles.

Un prochain voyage est à prévoir pour continuer de faire connaissance avec le Cap Corse. Les montagnes de Corte ont encore beaucoup à offrir. Surtout, je ne connais pas encore le sud, ni la Castagniccia, il y a encore à faire en Balagne et ma foi, l’Alta Rocca m’a l’air tout à fait désirable. Bref : ce n’est qu’un au revoir et je n’attendrai pas 9 ans pour revenir, cette fois-ci.

La carte de cette journée de randonnée :

Où boire un verre à la Marine de Centuri (et manger une bonne glace) ?

J’ai bu mon verre et mangé mes délicieuses glaces au Sporting Bar. Tout était bon, y compris l’accueil, adorable !