Retour de Thaïlande, quinze jours sous le soleil… et pour m’accueillir à mon retour : un tournage Garage des Blogs ! Après la sortie de l’épisode S01E03, le tournage du S01E04 et l’abandon du tournage d’avril, il fallait bien s’y remettre avec une thématique appropriée à la période de l’année : les cabriolets ! Bon, les dernières semaines nous ont depuis prouvé qu’il ne faut pas attendre le printemps avant juin désormais, et l’été avant août, mais nous avons été suffisamment chanceux pour trouver le soleil dans le nord de la France.
Au programme de ce tournage cheveux au vent (et coups de soleil dantesques à la fin) : une Abarth 595c Turismo, une Mazda Mx-5 2013, une Audi TT RS Plus Roadster et la toute dernière Jaguar : la F-Type en version V8S. Entre routes ouvertes et aérodrome, il y a eu de quoi faire, de quoi tourner, de quoi se prendre un peu la tête et aussi de quoi se fendre la poire, comme d’habitude avec l’équipe !
Levers aux aurores, barbecues jusqu’au milieu de la nuit, des Go et des Go de prises de vue et de son, aucune voiture disparue pendant la nuit pour « aller faire un p’tit tour », la mécanique est bien rodée désormais, entre le sérieux et la déconne. Autant le précédent tournage avait pu être compliqué parfois, autant cette fois-ci, nous avons frisé la perfection.
Bon, quid de ces petites bestioles essayées lors du weekend ? J’aurais finalement très peu roulé même si vous aurez très bientôt un essai complet du Mx-5 (essayé le temps d’un weekend), que vous connaissez déjà mon avis sur les 595 et que je compte bien prendre en mains plus longuement le TT RS Plus et la F-Type durant l’été ! Voici donc un avis rapide sur ces deux dernières, en attendant plus.
Pour être tout à fait honnête, j’avais gardé du TT RS un mauvais souvenir, lors d’un ContiSafetyDay sur les circuits LFG… Train avant lourd, freinage peu rassurant, je ne me sentais pas à l’aise de la bête propulsée par un cinq cylindres quant à lui très séduisant, tant en sonorité qu’en allonge. La trentaine de kilomètres parcourus au volant de cette version Plus Roadster m’a fait douter… Je me suis senti bien, cheveux au vent, à emmener la voiture de virage en virage. Train arrière légèrement baladeur, boîte efficace de ce que j’en ai vu, freinage cette fois-ci mordant et rassurant, mise en vitesse tonitruante, que s’est-il passé entre mes premiers tours de roue au volant du TT RS et cette petite balade ? Rien à priori, pourtant, sûrement ma perception.
L’intérieur, s’il reste de bonne facture, a tout de même vieilli face aux productions plus récentes, de la marque ou d’ailleurs… On reste malgré tout bien installé à bord, c’est une Audi…
Une prise en main enthousiasmante par conséquent, qui en appelle une autre, plus longue ! Je n’aurais pas cru avoir envie de la conduire plus longuement, ce qui est déjà un exploit par rapport à mon à-priori initial.
Passons maintenant à la F-Type, réussite incontestée en terme de design… Qu’en est-il après quelques une cinquantaine de kilomètres à bord de ce monstre de 495 chevaux ? Premier focus sur l’intérieur, assez inégal à mes yeux. Si la finition globale est satisfaisante pour le prix demandé, quelques plastiques assez bruts m’ont tapé dans l’œil, malheureusement pas dans le bon sens. C’est également le cas du volant, assez quelconque pour sa partie centrale. Dommage, car pour le reste, on est parfaitement bien à bord de ce nouveau bébé de la marque au félin.
Mais l’essentiel est ailleurs dans cette Jaguar F-Type, il tient en fait à quelques boutons : celui de démarrage du moteur, celui du mode « Race » et celui des clapets d’échappements… Démarrage, premier frisson. Ouverture des clapes, second frisson avec le concerto en brap majeur du V8 et enfin, le mode Race, qui transforme le délicat cabriolet en petit monstre dynamique servi par les menues palettes derrière le volant.
Train avant incisif et précis là où j’attendais une enclume du fait de la présence du V8, boîte 8 diabolique là où j’attendais une boîte « moyenne », freins mordants et endurants, train arrière baladeur mais prévenant… Jaguar a réussi son coup en livrant une voiture terriblement performante et agréable à vivre ! Le V8 est un régal pour les oreilles des passagers comme pour celles des passants qui sourient en l’écoutant s’époumoner à pleine charge. Ce moteur pourrait à lui seul être un motif d’achat de la voiture mais la marque ne s’est pas contentée de ça et nous sert donc une voiture équilibrée, enthousiasmante. Mince alors, rendre les clés aux comparses du GDB est un crève-cœur… Je veux enchaîner les kilomètres à son bord, je veux filer en Bretagne avec, je veux, je veux, je la veux en fait.
Sublime à l’extérieur, très correcte à l’intérieur, agréable à vivre au quotidien et diabolique dès qu’on l’emmène avec plus de vigueur, la F-Type semble être une véritable réussite. Vivement un essai un brin plus long pour achever de me briser le cœur.
Prochain tournage ? Mi-juin… et ça devrait me / vous plaire !