Essai – Mazda MX-5 ND 1.5 Dynamique

Dire que j’attendais d’essayer le nouveau Mazda MX-5 ND avec une impatience démesurée est un doux euphémisme tant, nombreux sont ceux à le savoir, cette voiture m’est chère et est depuis que j’y ai goûté LA voiture que j’achèterais en premier lieu si d’aventure je franchissais le pas de la possession d’une automobile. La philosophie du modèle, son histoire, sa fiabilité reconnue, ses lignes assez intemporelles, sa simplicité et sa pureté en terme de conception mécanique, tout est là pour que son humble possesseur soit à la fois enthousiasmé par la conduite, ravi par la faible consommation et satisfait par une voiture qui ne vieillit que peu et bien (il suffit de voir l’état des occasions en vente pour s’en convaincre assez rapidement). Autant vous dire qu’après la NA, la NB et enfin la NC qui m’a fait chavirer, la Mazda MX-5 ND était attendue comme le Messie venant ressusciter encore et encore le plaisir automobile simple.

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Si la présentation statique en Espagne m’avait déjà en grande partie convaincu, la vue de la voiture physique au Mondial de l’Auto en 2014 m’avait fait chavirer encore plus. Depuis ce jour lointain, je n’avais pas encore pu me glisser dans le baquet du roadster mythique renouvelé et parfumé aux sauces SKYACTIV et KODO. La première saveur se laisse entrevoir sur la poupe au travers d’un discret blason, commun à tous les véhicules de dernière génération Mazda. Cela traduit l’usage de composants standardisés, revus et corrigés depuis une feuille blanche depuis l’arrivée du CX-5. Mazda MX-5 ND utilise fort logiquement une partie de base d’organes mais également des composants spécifiques et bénéficie de manière générale des principes de conception de cette nouvelle plateforme / banque de composants : l’allégement, l’optimisation, l’efficience et la robustesse. Ainsi, si les principes techniques de l’automobile n’ont pas changé, cette nouvelle génération bénéficie de tout le confort moderne et gagne au passage quelques 100 kg sur la balance ! C’est énorme, sur une voiture comme le Mazda MX-5 qui passe ainsi de 1100/1200 kg de la génération NC à quelque chose comme 1050 kg en version ND. Pour le reste, pas de changement donc : vous avez un roadter deux places avec poste de conduite reculé, une petite propulsion, un toit en toile, un centre de gravité abaissé au maximum sans renier une facilité d’usage au quotidien, un moteur de petit calibre en position centrale avant et ainsi de suite.

Pour la partie design, l’adoption du KODO par le Mazda MX-5 ND fait quelque peu oublier les lignes douces et rondes de la version NC. Les traits ne sont pas brutaux pour autant mais le style est plus acéré, anguleux, ne conservant de la rondeur qu’autour des roues pour les traditionnels arches. L’avant se voit ainsi doter d’un regard affuté se terminant en pointe de LED. De menues prises d’air et de petits flaps noirs se logent dans une face avant où trône une calandre qui hésite entre sourire jovial et bouche goulue. Quand on voit les nervures du capot et la tension qui s’échappe vers les arches de pare-brise, il n’y a pas de doute : Mazda MX-5 ND est nettement plus coquin dans le style mais ne tombe pas dans les travers des vulgaires signes extérieurs de sportivité, toujours perché par ailleurs sur de discrètes petites roues de 16 ».

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Le constat est le même à l’arrière, bien que ce soit moins sensible. La traditionnelle antenne trône sur l’aile arrière droite tandis que la ligne la plus belle est celle reliant l’arche de roue à la malle du coffre. La ligne tendue et ronde est merveilleusement soulignée par les nouveaux feux arrière, creusés dans un pare-choc arrière qui semble se contracter vers son centre, laissant apparaître les gommards arrière. Le diffuseur est discret, comme n’importe quel diffuseur « inutile » devrait l’être mais on note en revanche nettement la double sortie d’échappement, simple, basique, épurée. Prometteur ? On en reparlera. Bref : cette poupe est attachante et réussie. Décidément, le style de ce nouveau Mazda MX-5 ND a tout pour me plaire, plus acéré que son prédécesseur sans devenir vulgaire, racé comme tout véhicule dessiné selon le principe du KODO (la gamme Mazda actuelle est splendide, point) et mélangeant toujours cette dose de sportivité et d’élégance que seuls les anglais maîtrisaient avant l’arrivée de la Miata. Mazda persiste et signe et il n’y a clairement plus grand monde pour lui damer ne serait-ce qu’un pion !

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Je parlais tout à l’heure de SKYACTIV et j’y reviens rapidement avant de parler conduite. Je me répète : Mazda n’a rien changé et a tout changé dans son MX-5. L’habitacle est toujours épuré et concentré sur la conduite, le coffre est toujours minimaliste mais suffisant, la capote est toujours simplissime à ouvrir et fermer on est à la fois dans un environnement rustique mais confortable. Cela ne change pas. MAIS… le confort moderne est arrivé jusqu’à la Miata, sans la dénaturer. Je me souviens des cris d’orfraie de certains lors de la sortie de la série spéciale Shizuka dotée d’un GPS, ça doit être très compliqué pour eux aujourd’hui s’ils n’acceptent pas que la technologie ne vient pas forcément dénaturer l’esprit ou la performance du MX-5 si elle n’a pas été conçue dans ce but.

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Mazda MX-5, c’est toujours un tout petit volant rond au cerceau du diamètre pile ce qu’il faut, c’est toujours un levier de boîte très court avec des débattements francs et contenus, c’est toujours un frein à main manuel et des sièges baquet dans lesquels on tombe pour rejoindre une position semi-allongée, ça n’a pas changé. Mazda MX-5, c’est aussi maintenant un volant avec les touches habituelles d’une voiture moderne : volume, informations, régulateur de vitesse, commande vocale. C’est également une climatisation moderne, des rétroviseurs chauffants et électriques, des feux et un essuie-glace automatiques, une détection de franchissement de ligne et un ESP tout à fait déconnectable. Enfin, c’est le système multimedia maison avec joystick de commande tournable / cliquable au centre de l’habitacle, à portée de mains.

En voyant ces photos de l’habitacle du nouveau MX-5, vous serez à la fois perturbé et dans un environnement familier si vous connaissez les anciennes versions. Si vous êtes un béotien du petit roadster, le plus vendu de la planète, vous vous direz simplement que c’est bien équipé et vous aurez raison. Pour le reste, sachez une fois de plus que tout change mais rien ne change ! Le petit compartiment range clés au centre est toujours là mais d’une taille ridicule. Pourquoi ne pas le changer ? Aucune idée. L’autre compartiment entre les sièges est également là, moins haut mais plus profond, voilà qui est un peu mieux. La zone centrale où poser un smartphone branché sur les (alléluia !) deux prises USB tandis que les sièges chauffent (rien de nouveau) : elle est trop petite et votre téléphone calé sur Waze se baladera sans cesse, voilà un truc auquel les ingénieurs n’ont pas pensé et puis il ne faudra pas vraiment regarder les assemblages dans cette zone. Est-ce grave ? Pas vraiment pour le téléphone, un peu pour les assemblages parce que pour le reste, MX-5 est plutôt bien finie et fichue, là ça fait vraiment tâche. Disons que ce petit coin centrale est un peu moins pratique que tout le reste de l’auto qui s’avère simple, fonctionnelle et complète à l’usage quotidien. Dernier petit point agréable avant de parler écran : les rappels couleurs carrosserie dans l’habitacle, un contrepoint splendide à la robe extérieure. Les hauts-parleurs intégrés dans les sièges ? C’est top également à l’usage !

L’écran, donc, rapidement parce que j’en ai déjà un peu parlé pour Mazda 3 et que cette version MX-5 n’intègre à ma connaissance aucune fonction spécifique (lap time, etc.) : le système concocté par Mazda est clairement inspiré par la concurrence allemande, tant d’un point de vue manipulation (joystick bien fichu pour tout commander) que d’un point de vue interface avec un accès facilité aux fonctions principales : Media, Navigation, Communication, « applications » (bien limitées) et Paramètres. A chaque fois, c’est simple et clair, sans chichis et avec une résolution sympathique mais pas transcendante. Vous allez me dire que je suis un brin méchant : non. Mazda facture sa voiture à un peu moins de 25k€, ce système est clairement de très bonne qualité et tout à fait complet pour le prix demandé au client. Rien à dire, donc.

J’en termine avec l’habitacle du côté du coffre : ce dernier est suffisant pour deux personnes partant une semaine, avec les bons sacs (clairement, il faudra y penser pour s’adapter aux formes un brin biscornues du coffre) et des ambitions vestimentaires raisonnables. Concrètement, je pourrais tout à fait partir en amoureux dans le sud de la France pour une semaine de randonnée et quelques sorties culturelles ou au restaurant. Il suffira pour cela d’acheter les sacs adaptés afin d’optimiser l’espace disponible, non négligeable. Vivable au quotidien, le Mazda MX-5 ND ? Oui. Autre point de détail : le pédalier en plastique noir un brin triste et les compteurs, simples et complets comme on l’attend sur un MX-5. Dernier point : la partie capote avec le pare-vent inamovible, les jolies arches en piano black sur cette finition et en revanche toujours ces trous béants dans la carrosserie quand la capote est repliée, dommage (même si ça pèse, de vouloir les boucher comme chez BMW ou ailleurs).

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En clair, je pense que vous aurez compris mon message de satisfaction : le nouveaux Mazda MX-5 ND est une synthèse de l’esprit ancestral de la version NA et de la nécessité pour Mazda d’offrir des niveaux d’équipements cohérents et complets comme sur le reste de sa gamme à une clientèle qui de toute façon les demande. Il fallait donc ménager la chèvre et le chou et c’est à mon sens réussi puisque les composantes essentielles du MX-5 sont toujours là et bien là : assise, volant, pédalier, levier court, cheveux au vent. Sauf que désormais, on a un Bluetooth moderne, un GPS, des prises USB et tutti quanti. Parfait ? Parfait. Reste à travailler un tout petit peu sur certains assemblages et ce sera de belle facture sans qu’on trouve pour le reste à redire sur la qualité des plastiques, convaincante à défaut d’être brillante. 25k€ et plein de coûts d’ingénierie du côté de la tripaille mécanique, gardez-ça en tête.

Moteur. L’appui sur le bouton START dans l’habitacle génère un jappement de la double sortie qui a tout pour me plaire. Pas de fausse sonorité, pas de clapets actifs. Le petit bloc 4 cylindres respire sans forcer et se montre légèrement grondeur jusque 4000 tr/min avant de filer vers le plus aigu jusqu’à quasiment 8000 tr/min. Mazda a fait le choix d’un petit moteur atmosphérique cubant 1.5 L et développant 131 chevaux à 7000 tr/min et 150 Nm à 4800 tr/min au service d’une consommation contenue (7.6 L/100 sur les 1350 km de cet essai) et d’un maniement à l’ancienne de l’auto ! Autrement dit : si vous voulez de la puissance, il va falloir aller chercher ça dans les tours en usant et en abusant de la petite boîte 6 !

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Le Mazda MX-5 ND dans cette version n’est pas un foudre de guerre avec son 0-100 en 8.3 secondes et une vitesse maximale à 204 km/h mais ce n’est pas son objectif et le plaisir est distillé autrement. Le moteur se montre généreux et rageur, volontaire. La cure d’allégement est sensible car avec seulement 5 chevaux de plus et une définition technique relativement inchangée, cette nouvelle mouture du MX-5 semble plus péchue et dynamique que l’ancienne, bien servie par ce moulin qui en veut et le fait savoir à ses passagers. Ce n’est pas grand chose mais il y a un poil plus d’envie dans l’ensemble quand il s’agit de relances ou d’une simple mise en (grande) vitesse et ça fait bien plaisir à entendre.

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Il faut dire que la boîte de vitesses n’est pas en reste non plus ! Grand point fort de la précédente génération du MX-5, la version SKYACTIV à 6 rapports bénéficie de débattements et verrouillages du même niveau : courts, précis, presque rudes. Le maniement du petit levier qui tombe toujours autant sous la main quand on quitte le volant, est un régal. Le bon compromis entre progressivité et pointu de l’embrayage est également un point positif dans cet ensemble qui rend la voiture très facile à conduire mais également très agréable à emmener à belle allure. Le plaisir automobile réside parfois dans le « clic » de palettes bien étagées mais il ne faut pas non plus oublier les petits leviers à l’ancienne. Rares sont ceux bien maîtrisés et celui du ND en fait encore partie. Bon sang ne saurait mentir.

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L’amortissement répondu de la même nécessité de compromis entre sportivité et utilisation au quotidien. Il ne faut, une fois encore, pas oublier que le Mazda MX-5 ND est conçu pour être utilisé au jour le jour, sans trop de contrariétés. Il va donc de soi que le franchissement de dos d’ânes ou le roulage sur routes bosselées ou pavées n’est pas un problème. Ce tarage somme toute confortable de l’amortissement est réalisé avec des débattements plutôt courts, ce qui permet de conserver dans les changements de cap un bon comportement dynamique de la caisse. La prise de roulis n’est pas inexistante pour autant et pourrait surprendre le connaisseur de mécaniques ultrasportives et raides comme une planche de bois. Est-ce gênant ? Non, pas à ce point. Bien sûr, le comportement du MX-5 dans ce domaine n’est pas le plus rigoureux qui soit mais c’est là encore un bon compromis entre utilisation quotidienne et rythme enlevé sur petites routes. Vous n’irez donc pas aussi vite qu’une Mégane R.S. et vous ne serez pas dans le même monde de confort qu’une Série 7. En revanche vous serez moins fatigué avec MX-5 après une session autoroutière mais vous aurez une banane phénoménale après une session dans l’arrière-pays charentais.

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Ce même compromis se retrouve au niveau de la direction avec un point milieu finalement un rien trop flou à mon goût. La voiture est évidemment extrêmement maniable avec toutefois un nombre de tours de volant de butée à butée très faible et un bon toucher de route quand on se décide à attaquer. Il reste que la frontière entre le « peu de mouvement » tout en bougeant le volant et le côté très « incisif » connu du MX-5 est assez fine et qu’on se retrouve parfois surpris en conduisant normalement de basculer d’un monde de douceur à l’autre sans vraiment forcer. En revanche, une fois la conduite dynamique enclenchée, la direction sait se montrer suffisamment précise et riche d’informations pour que ce qu’il se passe au niveau du train avant soit bien retranscrit dans le volant. MX-5 reste construit sur une architecture multibras à l’avant comme à l’arrière et cela se sent toujours autant en terme de précisions des trains. Reste qu’en version 1.5, il y a encore une forme de douceur au premier abord qui n’existait pas, je crois, en version NC.

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Côté freinage et pneus, rien à redire si ce n’est une certaine propension, gommes froides, à bloquer légèrement l’avant ! Le dimensionnement avant – arrière est bien fichu, tout comme l’équilibre des masses. Le comportement dynamique est donc parfaitement sain et les décélérations sont bien suffisantes pour un usage un peu coquin de l’auto. Si d’aventure vous vous rendez sur circuit, il faudra tout de même garder à l’esprit que l’auto est certes légère, mais qu’elle est aussi capable d’aller vite un peu partout ! Prudence donc, même si les roulages quotidiens, y compris à très vive allure, ne serons pas un problème.

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Le train arrière, enfin, en l’absence d’autobloquant sur cette version 1.5, se montre mobile et communicatif mais sans trop en faire. La NC était une voiture tout sauf piégeuse et il en va de même pour cette Mazda MX-5 ND ! Il va sans dire qu’à l’arrêt, volant braqué et ESC déconnecté, vous avez de quoi brûler de la gomme pour peu que vous chatouilliez l’accélérateur mais pour le reste, les roues arrière n’ont pas trop tendance à dépasser le train avant et, surtout, préviennent avant de songer à le faire. On retrouve donc le caractère joueur mais scolaire et instructif du MX-5, formateur et enthousiasmant, fonction du niveau de celui ou celle qui la manie. La machine à sourires est donc belle et bien activée, malgré les béquilles modernes, finalement calées de manière assez permissive mais pas trop.

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Vous l’aurez compris : cette version 1.5 du Mazda MX-5 ND semble être le parfait compromis entre la voiture presque quotidienne, la semi-sportive pour s’amuser et la sportive qui distille des sourires au fil des menues courbes des divers arrière-pays dont elle arrache le bitume. Il semble donc bien que la mayonnaise KODO et SKYACTIV ait pris dans l’héritage Miata, reniant quelque peu les kilogrammes pris sur la version NC et renouant avec certains des parti-pris de la NA (qu’il me faut toujours essayer !).

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Il va sans dire et vous l’aurez compris à la lecture de cet article, que je suis encore et toujours plus convaincu par l’offre MX-5 en terme d’achat automobile des années à venir. Le design de cette version ND servi par les préceptes KODO, l’équipement pléthorique de voiture moderne induit par l’utilisation de SKYACTIV et enfin le caractère assumé de compromis entre sportivité, plaisir quotidien et confort tout aussi quotidien du MX-5 font de cette voiture, pour qui souhaite l’utiliser à deux et à deux uniquement, une offre absolument inimitable et séduisante en diable.

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A dire vrai, je lui cherche une fois de plus des défauts. Une direction un rien plus franche en usage quotidien peut-être ? Un vide-poches / smartphone central plus grand et mieux pensé ? C’est bien tout ce qu’il me manque car pour le reste, je n’ai rien à lui reprocher. Il me reste bien sûr à prendre en mains la version 2.0 avec ses suspensions Bilstein et son autobloquant. Il ne faut pas non plus oublier la toute récente et splendide version RF présentée à New-York qui vise à convaincre les clients échaudés par le toit en dur, pesant, de la NC. Bref, des essais complémentaires sont à venir mais en l’étant, cette version 1.5 131 chevaux facturée seulement 27400€ (plus la peinture) est un gros coup de cœur qui mérite un paiement cash.

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Du plaisir à l’ancienne, des technologies modernes en terme d’habitabilité, de la mécanique fiable et « simple » en terme de design, une ligne qui attire tous les regards sans générer de vilaines convoitises ? Voilà, c’est le Mazda MX-5 ND. Oh et en sus, vous aurez une machine à générer des sourires, qu’ils soient dans l’habitacle ou ailleurs. Au même titre que Mustang, cette voiture est un mythe qui attire questions, compliments, discussions et débats. Une voiture de passionné, 2016 et équipement moderne ou pas. Point.

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