Un mois sans écrire. Certes, c’était le mois d’août. Certes il y aussi un gros projet en cours de montage qui m’a pris tout mon temps libre. Certes, c’était aussi la fin de ma mission chez PSA avant un départ pour de nouveaux horizons automobiles dès début octobre mais il était temps de reprendre l’activité écriture avec un essai qui me tient terriblement à cœur : celui de la Renault Megane R.S. dans sa version 2012.
Revue et corrigée tant intérieurement qu’extérieurement, la nouvelle mouture de l’épouvantail des tractions sportives me vendait du rêve, aussi attendais-je avec une terrible impatience d’en prendre le volant. Mais avant même de parler des sensations que l’on attend exceptionnelles, revue de détails à l’intérieur qui avait mine de rien bien besoin d’un rafraîchissement.
Le constat est net et sans appel : Renault a très bien revue sa copie en donnant à l’intérieur de Megane R.S. une finition digne de son prix de vente. Les matériaux utilisés sont plus flatteurs, les petites touches de rouge, de tissu « carbone » ou encore les plastiques utilisés rehaussent la qualité perçue et la sensation de plaisir à bord. C’est une Megane sportive, mais nous sommes bien en 2012 et plus en 2009. Rien à redire en ce qui me concerne, cet habitacle m’a apporté entière satisfaction par rapport à mon essai de 2011.
Extérieurement, c’est surtout le lissage des optiques et l’ajout des LED que l’on remarque, tout comme les énormes roues noires surlignées d’un liseré rouge que je trouve du plus bel effet mais qui en a rebuté certain(e)s. Megane R.S. se fait un peu plus moderne tout en restant ce monstre de hanches et de muscles que l’on connaissait déjà. Je suis encore et toujours autant amoureux de ces galbes, de cette sortie d’échappement massive et définitivement séduit par ce nouveau regard.
Lifting intérieur, lifting extérieur, reste le lifting mécanique quand bien même il n’y en avait pas spécialement besoin tant l’efficacité de l’originale a fait du mal à nombre de concurrentes. Reste que Renault Sport a décidé de faire bénéficier à la version 2012 des avancées de la version Trophy 2011 ! Autrement dit, 15 chevaux de plus en mode « Sport », ceci allant avec les cartographies moteur / direction adaptées. La version essayée était accessoirement en châssis Cup mais malheureusement pas avec les baquets Recaro permettant d’encaisser l’efficacité folle du différentiel à glissent limité.
Contact, le moteur s’ébroue avec toujours le même grô, les mêmes pok pok pok. Une pression sur l’échappement et il se fait encore plus grave, le turbo sifflant gentiment. Cela chante moins qu’un atmosphérique mais on sent une fois encore qu’il y a quelque chose de diabolique dans cette voiture. 500 kilomètres parcourus et 19L/100 de moyenne plus tard, force m’est de constater que Megane R.S. n’a pas perdu une once de sa capacité à m’émerveiller et me faire peur. C’est toujours mon jouet préféré dans cette catégorie. Position de conduite, boîte, pédales, freinage, mise en vitesse et surtout vitesse de passage en courbe avec le DGL, tout est dimensionné à merveille et l’on se demande quand un autre constructeur va réussir à sortir une voiture aussi équilibrée que celle-ci.
Je ne vais pas m’éterniser. Je ne suis pas objectif, j’ai encore les yeux qui brillent et le sourire qui naît sur mon visage alors même que j’écris cet article et les sensations à son bord ce weekend, sur circuit, l’ont encore confirmé : j’aime terriblement cette voiture et je peine à lui trouver des défauts… Allez, une boîte aux débattements un peu plus courts pour coller à l’excellente boîte de la Mazda 3 MPS ?
Allez, pour finir et en attendant une vidéo un peu à part d’ici quelques semaines… en voilà une réalisée par mes soins !