Dédicace – Pierre Bordage au Salon du Livre

C'est amusant, j'expliquais il y a peu sur Diantre que j'accordais une importance assez limitée aux dédicaces … Pourtant, celle de Monsieur le Chien m'avait ravi pour son côté amusant, exclusif et intéractif. Cette première "vraie" expérience de dédicace m'avait quelque peu fait changer d'avis sur ce gribouillage volontaire d'un de mes livres !
 
 Vendredi soir a été une nouvelle occasion de changer d'avis. En me baladant dans les allées du Salon du Livre 2009, je passe devant le stand Au Diable Vauvert et j'aperçois un visage familier. Celui de Pierre Bordage ! Je pense vous en avoir déjà souvent parlé et je m'acharne à le faire découvrir à mes connaissances, qu'elles soient vendéennes ou non (suivez mon regard).
 
Ni une ni deux, je me dirige vers le stand, un peu "con" quand même … que dire ? Ma foi, rien. Les circonstances récentes de sa vie (sa femme est décédée il y a très peu de temps) ne sont pas non plus un facteur améliorant, je suis déjà extrêmement étonné (et heureux) qu'il soit présent au Salon. Un homme courageux. Cela se confirme en discutant un peu : simple, calme, posé, souriant. Rapide échange autour de ses projets à venir et du nouveau livre qui trône devant lui, en avant-première pour le salon (joie !). Je me sens un peu déplacé malgré tout avec ma joie. Je n'ose pas lui présenter de condoléances non plus, cela me semble complètement déplacé (ou comment sautiller d'un pied sur l'autre).
 
Je passe faire un tour chez l'Atalante, y rencontre un charmant jeune homme de Fantasy.fr et retourne me faire dédicacer 2 tomes supplémentaires … Joie, cela fait donc 3 tomes dédicacés par celui qui est à mes yeux l'un des tous meilleurs en France et ailleurs.
Une rencontre rapide, un peu gênée en ce qui me concerne. Que dire ? Que dîtes vous quand vous rencontrez quelqu'un que vous admirez ? Bah, autant je peux être une pipelette terrible, autant là … "pfuiiiiit", le silence. 
 
Un autre auteur que j'aimerais rencontrer ? Alain Damasio. Et puis Ray Bradbury. Et ma foi, je pense que je réagirais pareil, écrasé par un mélange de vénération et de pudeur. Etrange sentiment que celui-ci !