Essai – Nissan GT-R au Mans Classic 2012 – 280 km/h et autres broutilles

Toujours dans le cadre du Mans Classic, j’ai pu profiter avec Nissan de l’ouverture de la piste aux constructeurs le temps d’un tour hautement jouissif au volant d’une des machines les plus performantes de la production automobile, j’ai nommé Godzilla ou plus sobrement, GT-R. Dans sa version 2009 forte de « seulement » 485ch, j’ai eu la chance de parcourir une dernière fois le grand circuit des 24 heures du Mans. Jouissance.

Le tour à bord de la Focus ST s’était avéré un peu stressant et riche d’émotions, première oblige. Ceux effectués avec le 370Z l’étaient un peu moins quand bien même il a fallu gérer le « trafic » des autres voitures en cours d’essai. Celui dont nous parlons maintenant était quant à lui un monument d’adrénaline ! La GT-R est réputée pour son efficacité en toutes conditions. Prendre le volant pour la première fois (bon ok, pas tout à fait mais ça ne compte pas) de ce monstre sur un tel circuit… Quel pied ! Mais quel stress ! Mais quel pied !

280 km/h et 13 kilomètres et des broutilles plus tard, le sourire aux lèvres, il faut se rendre à l’évidence : j’ai exploité la voiture à environ 0% de ses possibilités ! La facilité avec laquelle la voiture se laisse mener, sa réactivité, sa directivité et enfin ses accélérations et freinages, tout semble évident, les retours d’informations sont précis et le constat sans appel : il reste tellement de marge avant d’atteindre ne seraient-ce que le début des limites de cette machine.

Il me reste de cette expérience fantastique un goût de reviens-y extrêmement puissant, une envie de reprendre le volant de cette bête si singulière dans le paysage automobile, que ce soit sur routes ouvertes ou sur circuit. C’est un autre monde, on est transportés ailleurs. C’est ça, l’automobile telle que je l’aime.